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Le Gai Savoir Interactif - Page 32

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    La journée dela jupe ou le cinéma au secours de l'école

    la journée de la jupe.jpgLe film La journée de la jupe a tout d'abord été présenté hors compétition au festival de fiction de La Rochelle où il a rencontré un fort succès. Il a également été diffusé en avant-première sur Arte le 20 mars. Et depuis le 25 mars 2009, La journée de la jupe a fait son entrée dans le box office  Isabelle Adjani nous propose au travers de son personnage un film fort sur l'éducation et ses difficultés actuelles.

     

    Un film salué par la critique...

    Pour le Figaroscope « Isabelle Adjani, en prof désespérée et exaspérée, retrouve un rôle à la mesure de son talent. Bouleversant ». Et ce n'est pas la seule critique à avoir apprécié le film. Métro, Elle, Film Actu, Télérama... ont également salué le film, le réalisateur et Isabelle Adjani, actrice principale du film.

    Mais de quoi parle t-il ? C'est l'histoire d'une prof, qui poussée à bout, découvre une arme dans le sac d'un de ses élèves et prend alors ces derniers en otage. Ce sont alors tous les acteurs de l'école qui réagissent, les médias... Et le titre du film prend tout son sens puisqu'il représente la revendication de ce professeur qui demande au gouvernement d'instaurer une journée de la jupe où il sera possible de porter une jupe sans être considérée comme une pute. Pour en savoir plus, je vous propose de visionner la bande-annonce du film.

     

    Plus d'infos sur ce film

     

    La réalité de l'école dénoncée au cinéma

    Dans A nous Paris, Isabelle Adjani explique pourquoi elle a choisi de faire ce film alors qu'on ne la voit pas souvent au cinéma. Pour elle, faire ce film est une façon de rendre visible les problèmes que rencontre l'école et plus particulièrement l'ambiance des classes dîtes difficiles. Cette situation inattendue est « un traitement plutôt corsé de ce problème social qu'est l'enseignement dans une classe difficile. »

    Pour Isabelle Adjani, un des problèmes de l'éducation d'aujourd'hui est qu'on a laissé « entrer dans la classe nos problèmes sociétaux comme le chômage, les inégalités ou le racisme ». En conséquence, l'enseignant ne tient plus son rôle premier, celui d'apprendre des choses aux élèves mais devient un intervenant chargé de résoudre les problèmes extérieurs. Une des réponses à ce problème est pour l'actrice de réaffirmer le rôle du professeur face à ses élèves. Elle adresse donc le message suivant aux élèves : « Acceptez d'apprendre. C'est ça qui va vous construire, et après vous déciderez vous-mêmes. Plutôt que de croire que vous savez tout et que la liberté d'expression, c'est vouloir tout casser. »

     

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    Our body devant la justice : la polémique continue...

    ourbody affiche.gifAprès avoir crée la polémique et avoir été refusée par le Parc d'Exposition de la Villette pour des questions éthiques, l'exposition Our Body continue de susciter de nombreuses réactions. La dernière en date : une attaque dans les règles devant la justice française !

    Une attaque en justice dans les règles

    Our body, l'exposition qui présente de vrais corps humains découpés et conservés suivant une méthode originale, fait le tour de la France. Et alors que la polémique semblait s'apaiser, elle est actuellement relancée par deux associations Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine. C'est devant le tribunal de Grande Instance de Paris qu'une requête en référé a été déposée et le premier avril que le tribunal rendra son verdict. La directrice de l'ECPM, Cécile Thimoreau a indiqué que l'association demande « à ce que les organisateurs prouvent l'origine de ces corps et montrent que les personnes ont accepté de donner leur corps à la science ». D'après l'association, ces corps seraient plutôt ceux de « Chinois condamnés à mort ».

    La question de l'origine des corps

    Et c'est bien l'origine des corps qui est depuis toujours à l'origine de la polémique. Car même si le procédé de conservation est remarquable, personne ne semble pouvoir dire d'om provient précisément les corps... Les différents acteurs se renvoient la balle. Si les corps sont bien des dons, l'exposition est présentée au public en toute légalité mais dans le cas contraire l'association Contre la peine de mort rappelle que « selon la tradition chinoise, la mise en terre d'une personne décédée correspond à l'acte le plus sacré de la vie familiale » et évoque un traumatisme pour les familles. Vous pouvez lire le communiqué de presse en cliquant ici.

    OurBody_5.jpgEt si les associations veulent des réponses claires et nettes, elles espèrent grâce à cette action en justice pouvoir faire interdire cette exposition. Dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis, une action identique a été menée par Harry Wu qui est persuadé que ces corps ou du moins certains d'entre eux seraient ceux de chinois condamnés à mort. Suite à ces actions en justice, l'exposition a été interdite dans certains états américains.

    Faire interdire l'exposition ou accepter une nouvelle façon de découvrir son corps

    En si pour certains les visiteurs de l'exposition ne satisfont qu'une envie morbide pour d'autres, c'est une nouvelle façon de percevoir son corps et son fonctionnement. Alors si Our Body vous intrigue et si vous avez envie de vous faire votre propre idée, ne perdez pas de temps, courez-y !

    Pour découvrir les autres articles concernant cette exposition ainsi que d'autres photos et vidéos :

    - Les cadavres de l'exposition Our body s'installent à Paris

    - Une exposition de cadavres pour découvrir son corps

     

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    L'éducation française devrait-elle s'inspirer du Japon ?

    C'est du moins ce que propose Jean-François Sabouret dans son ouvrage intitulé Liberté, inégalité, individualité : la France et le Japon au miroir de l'éducation. Chercheur au CNRS, c'est en octobre 2008 qu'il fait part dans son livre de ses idées.

     

    2271067812.jpgJean-François Sabouret est un directeur de recherche au CNRS et plus particulièrement du Réseau ASIE/IMASIE. Egalement sociologie et spécialiste du Japon, il confronte ici les deux systèmes scolaires français et japonais en confrontant son expérience à celles de spécialistes enseignants, chercheurs, journalistes...

    Tout est passé au crible : politique scientifique, politique technologique, formation des professeurs, recrutement des savants étrangers, frais d'inscription, contrôle des manuels, valeur des diplômes... «  A l'heure où la mondialisation met au jour les lumières, mais aussi les ombres des grands programmes de masse hérités de l'après-guerre, voici un outil innovant pour penser par-delà les différences culturelles, les défis communs. »

    Dans une interview aux cahiers pédagogiques, Jean-François Sabouret met en avant ce qu'on pourrait retenir de l'éducation japonaise. Le bac au Japon serait une base permettant d'obtenir un emploi et qui permet de s'assurer que tous dispose de connaissances de base.

    Concernant les établissements supérieurs comme les facs, pour l'auteur, la gratuité n'est pas forcément la meilleure solution. Il y aurait d'après lui, du bon à tirer d'un enseignement supérieur payant comme celui du Japon à condition que les bourses puissent prendre le relais. Cela permettrait notamment de redonner aux établissements les moyens de fournir une formation de qualité.

    C'est également la qualité de l'enseignement en primaire qu'il met en avant ainsi que les activités différentes qui sont proposées aux enfants : musique, jardinage, sport,...

    C'est donc un ouvrage qui nous permet de découvrir un autre système éducatif qui forme une des plus grandes puissances économiques mondiales. L'occasion de découvrir un autre horizon. Et vous, qu'en pensez-vous ?