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Le Gai Savoir Interactif - Page 28

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    Devoirs.fr ou quand soutien scolaire et entraide ne font plus qu'un !

     

    devoirs home.gifBien loin de la polémique soulevée par le site Faismesdevoirs.com, le site devoirs.fr en reprend les principaux avantages tout en prenant garde à rester sur le terrain de l'entraide plutôt que celui de la facilité en faisant directement les devoirs des élèves en difficultés - ou pas. Présentation de ce nouveau site.


    Un site internet qui a su prendre en compte toutes les critiques visant Faismesdevoirs.com

    C'est lors du buzz et de la polémique générée par Faismesdevoirs.com que l'idée de devoirs.fr est née dans la tête de deux entrepreneurs, Thierry Debarnot et Otto. Pour eux, l'idée de base semble être bonne puisqu'ils en reprennent la trame principale c'est-à-dire le lancement d'un site communautaire dédié au soutien scolaire. Et le pari qu'ils se sont lancés, c'est de gommer les défauts portant à polémique de Faismesdevoirs.com

    -          Gratuit : on reprochait au précédent site de s'adresser uniquement les élèves bénéficiant d'une bonne situation sociale et donc ayant les moyens de payer des cours via le site Internet. Cette fois, la plateforme est gratuite et pour la financer, le site se sert de la publicité ciblée mais également propose la mise en avant de ressources pédagogiques premium, propose de donner la parole à des acteurs s'intéressant à l'univers de l'éducation et utilise le sponsoring d'évènements.

    -          devoirs argu.gifUn système d'entraide : il s'agit d'avoir la possibilité de bénéficier de conseils pour faire ses devoirs plutôt qu'on fasse le devoir à sa place moyennant finances. Et grâce à la communauté, l'élève en difficulté peut être aidé par plusieurs personnes plutôt qu'un seul « prof ». Le principe : un collégien en classe de 5ème par exemple peut proposer son devoir de mathématiques et être aidé par un étudiant en BTS ou par un collégien de même niveau mais considéré comme fort dans la matière concernée mais également un professeur ou un retraité. Et de son côté, ce collégien de 5ème pourra aider un autre élève d'un niveau inférieur.

    -          Une fidélisation des membres les plus actifs : plutôt qu'une sélection trop fine, tout le monde peut participer dès qu'il en a les compétences et les internautes les plus actifs seront récompensés et mis en avant sur le site. Mais ce n'est pas le seul élément qui est jugé : la progression des membres dans leurs devoirs est aussi prise en compte.

     

    Un fonctionnement qui mise sur la simplicité et ambitieux.

    Sur le haut du site, on retrouve trois onglets de couleurs différentes permettant d'identifier à quel niveau d'études on se situe : collège, lycée ou après le bac.

    A l'intérieur de ces onglets on y retrouve les différentes classes et toutes les matières que les élèves peuvent rencontrer. Il est également possible de rechercher par type de devoirs à réaliser. Sont ainsi disponibles des exercices, des exposés, des rapports, des études de cas...

    Les devoirs pour lesquels des coups de pouce ont été proposés restent en mémoire sur le site et l'on a également une vision rapide des sujets de devoirs en cours ou qui viennent d'être terminés.

    Et pour convaincre les internautes, le site promet une inscription rapide et gratuite. Et ça marche puisqu'aujourd'hui (le 3 mai 2009), il y a 1632 inscrits, 514 demandes d'aides et 314 devoirs terminés pour un site qui a ouvert ses portes à la fin du mois d'avril. Et l'objectif du site est d'atteindre les 100 000 membres d'ici octobre 2010.

     

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    Edugeo, le nouveau souffle de la géographie

    edugeo home.gifUn des derniers sites à être reconnu d'utilité pédagogique est Edugeo, un site qui permet de découvrir la géographie et ses changements au cours du temps via un outil multimédia. Ce site a été conçu en partenariat avec IGN et le concours d'équipes enseignantes. Il s'adresse à plusieurs publics : les élèves, les professeurs mais également les chefs d'établissement. Découverte d'une petite révolution TICE pour la géographie...

     

    La 2D et la 3D au secours de la géographie

    Pour le côté technique, ce site Internet interactif a été réalisé à partir de types de documents différents, concernant la période de 1950 à nos jours, et disponibles dans les bases de l'IGN. Ce sont des images satellites, des photographies aériennes mais également des cartes anciennes et actuelles qui ont été croisées avec des données géographiques comme le tracé de routes ou de cours d'eau mais également l'évolution de l'urbanisme avec, par exemple, la construction de bâtiments.

    Pour le côté pédagogique, c'est une sélection de 30 zones géographiques qui a été faite. Elles ont été définies avec le concours de l'inspection générale et représentent un ensemble de 45 000 km² de données téléchargeables. Et le but, c'est de mettre à la portée de tous les enseignants, sur ces sites choisis, « des outils géographiques à différentes échelles, constamment actualisés, d'accès facile et qui étaient d'un usage trop peu fréquent dans les établissements ».

    Grâce à ces derniers, on peut voir - pour ainsi dire - en direct l'impact des mutations subi par les territoires depuis une trentaine d'années. Et avec les dernières années qui se sont écoulées, ce sont des transformations profondes et rapides des paysages dont on peut prendre conscience.

    L'enjeu, c'est de proposer une nouvelle façon efficace « d'analyser l'organisation et l'évolution des espaces de la France, pour en apprécier les enjeux et définir les acteurs ».

     

    Pour mieux comprendre les possibilités offertes par Edugeo, je vous propose de visionner cette vidéo.

    Des outils interactifs...

    Pour exploiter au maximum la richesse des données proposées sur ces 30 zones géographiques, de nombreux outils ont été élaborés à l'attention des professeurs et de leurs élèves. On y retrouve un « outil de croquis géographie, d'ergonomie simple pour élaborer des cartes légendées, qui peuvent être stockées, modifiées ou complétées à tout moment et à partir de tout poste de travail ». Un espace de téléchargement est également disponible pour « les zones d'intérêt pédagogique en relation avec les  programmes », tout comme un « espace de mutualisation des documents réalisés ». Mais ce sont également des scénarios pédagogiques qui sont proposés aux professeurs pour une appropriation rapide des ressources disponibles.

    Et c'est l'exploitation de tous ces documents, leur numérisation et la modélisation en 2D ou 3D d'éléments visuels variés permet de rendre la géographie attractive.

     

    ... et disponibles à tout moment !

    Et l'avantage avec cette plateforme via Internet, c'est que le service reste disponible à tout moment de la journée et à tout endroit bénéficiant d'une connexion web.

    Et pour partager toutes les expériences dues à ce nouveau site, il est également possible d'échanger et de débattre sur le forum et d'y déposer différents projets.

    Pour pouvoir utiliser le service, il est nécessaire de souscrire à un abonnement. Deux possibilités : l'abonnement direct via un établissement soit un abonnement collectif qui permet de couvrir plusieurs établissements. Dans les deux cas, il faudra remplir un formulaire et le renvoyer à l'IGN. Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant l'inscription en cliquant ici.

     

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    La justice confirme la fermeture de l'exposition Our Body

    ourbody affiche.gifDepuis que l'exposition Our Body est arrivée en France, elle n'a cessé de susciter débats et polémiques. Après avoir été proposée à Lyon et à Marseille, l'exposition controversée a posé ses cadavres à Paris. Et l'espace La Madeleine aura donc été fatale à Our Body qui sur décision de justice, est obligée de fermer ses portes. Retour sur un feuilleton judiciaire qui pourrait faire jurisprudence.

     

    Petit rappel sur la polémique Our Body

    Si Our Body s'est retrouvée devant la justice, ce n'est pas juste pour avoir un arbitrage entre ceux qui la considèrent comme une exposition morbide et d'autres qui la trouvent plutôt pédagogique mais pour une question de respect des droits de l'homme. En effet, le point commun entre ces trois éléments est le sujet même d'Our body : l'exposition de cadavres humains. Ces derniers sont conservés grâce à une méthode d'imprégnation polymérique qui permet de préserver les tissus vivants. Vous pouvez découvrir l'exposition avec la vidéo ci-dessous.

    Le problème soulevé par les associations est la provenance exacte des corps et surtout le fait que ces personnes, de leur vivant, avaient bien donné leur accord pour que leurs corps soient exploités de cette façon.

    Et c'est là où intervient donc le respect des droits de l'homme. En effet, les associations - Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine - ayant porté cette affaire devant la justice, estiment que cette question se serait posée d'elle-même si les corps n'étaient pas ceux de chinois mais de français par exemple. Et leur crainte est que ces corps soient ceux de condamnés à mort chinois qui n'auraient pas été récupérés par leur famille. D'autant plus que d'après l'avocat des associations, Richard Sédillot, cette exposition pourrait bien « cacher un trafic de corps humains ». Il a en effet expliqué que d'après « les médecins, ce sont des gens dont la mort était programmée car la polymérisation doit être faîte juste après la mort. Quelqu'un qui meurt de mort naturelle ne peut pas être polymérisé ». Et c'est dans ce cadre que n'ayant pas eu de réponses claires du côté des organisateurs de l'exposition - Encore Events - la justice s'est révélée le seul moyen efficace pour faire respecter les droits de ces corps et à défaut de réponses claires, le seul moyen pour faire fermer l'exposition !

     

    Le feuilleton judiciaire

    Présentée une première fois devant le Tribunal de Grande Instance, l'exposition avait été interdite, le juge considérant que cette dernière était indécente. En effet le juge a déclaré que Our body représentait « une atteinte illicite au corps humain ». Cette décision exceptionnelle en France avait été remise en cause par les organisateurs de Our body. Ces derniers ont donc décidé de faire appel mais la décision n'a pas pour autant été remise en cause car par la justice.

    Cette dernière indique en effet que « la société Encore Events ne rapporte pas la preuve, qui lui incombe, de l'origine licite et non frauduleuse des corps litigieux et de l'existence de consentements autorisés ». En conséquence c'est la loi de décembre 2008 qui s'applique qui précise que « l'espace assigné par la loi au cadavre est au cimetière ». Il a rappelé que « la loi prohibe les conventions ayant pour objet de marchandiser le corps » ce que fait l'exposition sans présenter les papiers qui prouvent le contraire.

     

    La France lance t-elle un mouvement ?

    La France fait figure d'exception dans l'interdiction de cette exposition de corps humains même si cette dernière a pu auparavant être présentée au public à Lyon et à Marseille. Ce sont de nombreuses expositions du même type qui tournent actuellement dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, l'Allemagne et encore l'Espagne. Alors le souhait des associations qui ont porté l'affaire devant la justice, c'est que cette décision d'interdiction fera jurisprudence pour toutes les expositions ne présentant pas les papiers adéquats et lancera une prise de conscience mondiale.