Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Gai Savoir Interactif - Page 24

  • Imprimer Pin it!

    Internet et examens : compatibles ?

    Le Danemark fait parler de lui ces derniers temps par une mesure qu'il adopte à l'heure où les épreuves du bac approchent. Il propose d'autoriser l'utilisation d'Internet pendant les examens de la même façon que pour certaines épreuves, certains ouvrages sont autorisés.

     

    Quelles sont les raisons de cette décision ?

    Il semblerait que le Danemark veuille actualiser la façon dont on passe l'examen du bac. Il estime que puisque pour les devoirs à la maison, les élèves utilisent cet outil au même titre qu'un autre, qu'il est logique qu'il soit également à leur disposition au moment de rendre le devoir le plus important de l'année. Et pour ne pas perdre en cours de route cette idée, le gouvernement va tester, dès cette année, internet pendant les examens. Si le test s'avère concluant, il sera généralisé dès 2011.

    Quoi qu'il en soit cette mesure montre qu'on fait de plus en plus attention à ce que l'on fait d'une information, d'une connaissance de base. Ce qui semble de plus en plus compter c'est donc le savoir-faire, la capacité de réflexion et l'utilisation de l'information.

    A noter que si cela est possible, c'est sans doute que le Danemark a des établissements mieux équipés que les établissements français...

     

    Un nouveau moyen de tricher ?

    Une des particularités d'Internet est de pouvoir mettre en relation des personnes. Ce sera ici aux enseignants de surveiller que pendant les examens personne ne triche que se soit avec des petits papiers ou par messagerie instantanée ou email... De plus pour prévenir tout copier coller, l'historique des sites consultés sera disponible pour le correcteur. Est-ce que cette surveillance sera suffisante pour avoir les avantages sans les inconvénients ?

    Finalement intégrer internet comme outil pendant les examens équivaut sans doute à l'effet provoqué par l'utilisation autorisée de la calculette.

     

    Une Europe qui met les TICE au cœur de l'éducation

    Les annonces surprenantes concernant internet et l'éducation se multiplient ces derniers temps et dessinent une ligne de conduite pour les pays européens. On a ainsi eu l'Angleterre qui intègre facebook au programme scolaire et maintenant le Danemark qui autorise l'usage du web pendant les examens. Et tout l'intérêt de ces mesures est d'avoir un apprentissage qui est au plus proche de la réalité professionnelle à laquelle les élèves vont peu à peu être confrontés en plus du fait que les nouvelles technologies étant proches des élèves, permettent d'apporter un côté plus ludique et sans doute d'avoir des élèves qui s'investissent beaucoup plus...

     

    Et si la mesure était proposée en France ?

     

  • Imprimer Pin it!

    Et si vous visitiez le Prado comme si vous y étiez ?

    google.gifA l'heure où les nouvelles technologies sont de plus en plus intégrées dans l'éducation proposée aux élèves, Google propose une nouvelle fonctionnalité utile notamment pour les professeurs d'histoire géographie mais de façon plus large à utiliser pour tous ceux qui veulent faire découvrir la culture en général.

     

    Et si acheter un billet pour visiter un musée était désuet ?

    En politique, tout le monde s'accorde pour dire que la culture est importante et qu'il faut là aussi donner les moyens à tous de se l'approprier. Actuellement c'est la gratuité des musées qui a été proposée pour les professeurs et les moins de 25 ans par le président Nicolas Sarkozy. Néanmoins ce dernier semble a avoir été « doublé » par la nouvelle application que Google propose dans Google Earth et Google Maps qui permet désormais de se rendre au Musée du Prado et de visionner les œuvres remarquables qui s'y trouvent. Et là, à part le coût d'une connexion internet, il n'y a aucun frais quelque soit l'âge de l'internaute.

    Si c'était de cette façon que d'ici quelques années nous partions à la découverte du patrimoine mondial ?

     

    Quand la qualité d'image est au rendez-vous !

    La reconstitution du musée en 3D permet de plonger littéralement à l'intérieur du musée. Mais c'est surtout sur la qualité de visionnage des peintures que Google a misé. En effet, dans son communiqué, il indique que l'on peut «admirer les peintures dans leurs plus fins détails, jusqu'aux mouvements du pinceau ou la craquelure du vernis. La résolution des images est à peu près de 14 milliards de pixels, c'est-à-dire 1 400 fois plus précise que ce que prendrait un appareil de 10 megapixels »

     

    Pour mieux comprendre comment cela est possible et avoir un aperçu du rendu, je vous propose de visionner la vidéo suivante.

     

    Voici la liste complète des 14 chefs-d'oeuvres que l'on peut admirer via Google :

    - Artémise de Rembrandt

    - Auto-portrait de Dürer

    - Le 3 mai 1808 à Madrid: les fusillades sur la montagne du Principe Pio de Goya

    - Le chevalier à la main sur la poitrine de El Greco

    - Le Cardinal de Raphael

    - La Descente de Croix de Weyden

    - L'empereur Charles Quint, à cheval, à Mühlberg de Titian

    - Le jardin des Délices ou la peinture de l'arbousier de Bosch

    - Le songe de Jacob de Ribera

    - Immaculée Conception de Tiepolo

    - L'Annonciation de Angelico

    - La Crucifixion de Flandes

    - La famille de Philippe IV, ou Les Ménines de Velázquez

    - Les trois Grâces de Rubens

     

    Alors plus d'excuse pour ne pas aller au musée ! Même du fin fond de son canapé c'est possible !!

     

  • Imprimer Pin it!

    Le bras de fer entre le monde politique et enseignant se poursuit...

    Avec l'approche de la fin de l'année scolaire et le contexte politique axé sur les réformes, on est en droit de se demander si le bras de fer qui est actuellement soutenu entre le monde politique et enseignant s'écroulera avec le début des vacances scolaires. Retour sur la réforme, l'opposition du monde enseignant et les conséquences que risquent de subir les élèves.

     

    La réforme du monde enseignant en pleine polémique...

    Le président Nicolas Sarkozy a promis une réforme de l'enseignement supérieur s'il était élu et il l'a donc lancé par l'intermédiaire de Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale et Valérie Pecresse, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. C'est donc reparti pour un tour sur un sujet où de nombreux gouvernements se sont déjà cassés les dents...

    Objectif principal pour cette réforme : rendre les universités autonomes. L'autonomie que veut voir se mettre en place le gouvernement est à la fois financier, administratif, gestion des bâtiments...

    Ce qui est plutôt une bonne intention mais alors où est le problème ? C'est que cette autonomie de l'université par rapport à l'Etat doit être compensée par un autre moyen car c'est bien connu l'argent ne tombe pas du ciel et sans rentrées d'argent, les universités à l'image des autres institutions ne peuvent pas fonctionner.

    Et c'est là que le mécontentement voit le jour puisque la solution proposée est la privatisation des universités ou comme diront les opposants à cette réforme « mettre l'université au service des intérêts des capitalistes » puisque les universités devront nouer des partenariats financiers avec des partenaires qu'ils choisiront et qu'ils auront préalablement déniché.

     

    Quelles sont les principales peurs du monde de l'enseignement supérieur ?

    De voir se réduire la démocratie qui existe actuellement à l'intérieur des universités puisque les changements administratifs modifieront par exemple la composition du Conseil d'administration. En effet, au fur et à mesure que des éléments extérieurs prendront racine dans l'université, ils prendront également de plus en plus de place au sein de ce dît conseil, places attribuées auparavant à des élèves, professeurs, personnels techniques... Ce qui prend toute son importance quand on sait que c'est ce conseil qui décide de la politique menée par l'école.

    De voir les entreprises avoir la main mise sur les programmes. L'université devra répondre aux besoins immédiats des entreprises en formation sans bénéficier d'un certain recul puisque ce recul pourrait très bien se traduire financièrement.

    De voir le statut même du personnel changé. Alors qu'actuellement les professeurs sont des fonctionnaires et à ce titre protégés, ils pourront être engagés désormais comme n'importe quel salarié en CDI.

    Alors c'est pour toutes ces inquiétudes que manifestations et blocages sont apparus au sein des universités. Je vous propose de visionner une vidéo où un professeur explique pourquoi il fait grève.

     

    Quelles conséquences pour les élèves ?

    Les blocages des universités ne semblent pas de résoudre partout avec une opposition qui semble toujours tenir le coup. Alors même si dans les universités les élèves ont des avis partagés, le constat est le même : avec les blocages d'universités qui perdurent ce sont les cours qui s'arrêtent totalement... Ce sont donc la date des examens qui est remise en question.

    En effet, si les salles d'examens étaient débloquées à temps, c'est la question du programme qui se poserait. Le temps d'enseignement ayant été réduit, ce sont la possibilité des sujets d'examens qui seraient trop réduits et les examens pourraient donc délivrés des diplômes ayant une valeur moindre que les années précédentes. La solution pourrait donc venir d'un report des examens pendant l'été ou à la rentrée...

    Qu'en pensez-vous ? Votez  en utilisant le sondage mis à votre disposition sur le côté gauche !