Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

professeur

  • Imprimer Pin it!

    Opération un élève, un ordinateur !

    Avec l'engouement que suscitent les NTIC - comme outil supplémentaire que les professeurs peuvent utiliser - la question qui se pose est de plus en plus de l'ordre de l'équipement des élèves et des professeurs. Il faut pouvoir donner à tous l'accès à ce nouveau support. Mais qu'en est-il des nouvelles habitudes d'apprentissage qui se créent ?

    L'opération « Un élève, un ordinateur »

    landes interactive site.gifDepuis la rentrée de 2001, le Conseil Général des Lands a mis en place une opération « un collégien, un ordinateur portable » qui permet d'équiper tous les élèves de quatrième et de troisième ainsi que leurs professeurs d'un ordinateur portable. C'est donc 34 collèges publics départementaux et environ 28 000 collégiens qui ont bénéficiés de cette opération ce qui a permis de mettre en place de nouvelles pratiques à la fois dans l'enseignement dispensé par les enseignants mais également dans les usages des collégiens.

    Et ce n'est pas prêt de s'arrêter puis que l'opération va continuer à la rentrée 2009, pour la neuvième année consécutive avec la distribution d'environ 9 000 ordinateurs répartis entre élèves, professeurs, personnels administratifs, assistants d'éducations TICE ans les collèges ce qui représente l'équipement de 35 collèges publics.

    Pour découvrir en détail cette opération, visitez le site dédié http://www.landesinteractives.net/

    Enquête sur l'opération du Conseil Général des Landes

    ludovia université été 09.gifAfin d'évaluer si cette opération est un réel succès et bénéfique pour les élèves, le conseil général des Landes a décidé de mettre en place une enquête pou faire le point. Cette enquête a été confiée à TNS Sofres qui devra faire un état des usages et des comportements des utilisateurs de ces 34 collèges des Landes que ce soit du côté du personnel d'encadrement et de vie scolaire,  des enseignants ou des élèves et de leurs parents.

    Les résultats de l'enquête seront présentés par le Conseil Général lors de la 6e université d'été de Ludovia - dont il est partenaire cette année - à Ax-les Thermes en Ariège du 24 au 28 août 2009. Vous pouvez retrouvez le programme de cette université d'été 2009 en cliquant ici

    Pour avoir des résultats représentatifs,  TNS Sofres a choisi de réaliser son enquête en deux temps.

    Dans un premier temps, c'est un recueil d'informations qui est fait via des questionnaires papiers et électroniques pendant 2 semaines permettant d'avoir des résultats quantitatifs pertinents. Cette partie de l'enquête, réalisée en 2008, a permis de recueillir l'avis de 10 300 personnes concernées soit une participation globale à l'enquête dépassant les 65%. C'est 5 493 collégiens de 4e et 3e (76%) qui ont participés ainsi que 3 962 parents (55%) et 124 personnels d'encadrements et de vie scolaire (77%) et 677 enseignants (56%) qui ont donné leurs avis.

    Dans un second temps, TNS Sofres a organisé 80 entretiens d'une heure en face à face avec des enseignants de français, mathématiques et histoire géographie ainsi qu'avec des personnels d'encadrements et de vie scolaire afin de d'avoir également des données qualitatives.

    Une région bien équipée

    landes photo.jpgL'opération « un élève, un ordinateur » contribue à rendre les collèges publics landais les plus informatisés de la région avec une moyenne de 3,2 élèves par ordinateurs selon l'Agence Aquitaine Europe Communication. D'autant plus que ce n'est pas seulement en ordinateurs que sont équipés les collèges publics landais mais également dans tout le matériel permettant d'exploiter au mieux les nouvelles possibilités offertes par les NTIC : vidéoprojecteurs installés dans les salles de classes, des tableaux blancs interactifs (TBI) et des visualiseurs numériques pour projeter les écrits et les expériences.

    Mais ce n'est pas juste à l'équipement technique que le Conseil Général des Landes a fait attention. Il s'est également préoccupé des ressources numériques disponibles pour s'assurer que les enseignants aient toutes les cartes en main pour utiliser les NTIC. Logiciels, ressources pédagogiques, manuels numériques, abonnements à des banques de vidéos, mise en place de réseau entre enseignants... ont été mis à la disposition des professeurs.

    Et pour que les ennuis informatiques ne viennent pas mettre des bâtons dans les roues aux enseignants, le département assure le soutien technique dans les collèges en finançant l'embauche d'assistants d'éducation qui sont dédiés à cette opération.

    Et le coût de tout ça ? C'est 38 millions d'euros qui ont été investis en équipement, en acquisition de logiciel et de licences. Et l'entretien du parc informatique, sa logistique, la communication et la formation ont coûté 4,5 millions d'euros depuis 2001.

    Les résultats que doit dévoiler TNS Sofres sont donc attendus avec impatience ! Rendez-vous donc fin août pour tout savoir sur le succès ou non de l'opération « Un élève, un ordinateur » !

     

  • Imprimer Pin it!

    Interactivité et communauté pour apprendre les langues vivantes autrement

    Les derniers sites Internet à vocation pédagogique présentés sur ce blog comme celui de Teacheo ou celui de faismesdevoirs.com ont notamment deux points en commun : celui de la notation des professeurs et d'une mise en relation efficace et fiable entre élèves et professeurs via une plateforme. Il semblerait que cela soit également le cas pour les sites permettant d'apprendre les langues vivantes...

    Apprendre les langues de façon communautaire est plus efficace ?

    Au fur et à mesure des années qui passent, on a vu les méthodes pour apprendre les langues évoluer. On est passé d'un « couple » professeur élève en face à face (physique) à la méthode passant par des manuels spécialisés dans les langues, à celle des casettes audio... Puis sont arrivées les nouvelles technologies et la démocratisation des prix et de l'accès à ces dernières. On a alors vu se développer des sites Internet ou des méthodes d'apprentissage par téléphone.

    Si on compare toutes ces méthodes on se rend compte que d'une façon ou d'une autre, c'est le contact avec un expert - de la langue que l'on souhaite apprendre -  qui fait la différence. Et les derniers sites Internet qui se sont positionnés sur ce secteur l'ont bien compris puisque tous mettent en avant l'aspect communautaire comme gage d'efficacité de leur méthode. On a donc le choix entre des sites comme Maxicours qui proposent de simples exercices de grammaire ou autre avec des sites mettant en avant l'importance du dialogue.

    Et c'est justement ce dialogue « vendu » comme une solution clé en main qui est proposé par les sites mettant en avant l'aspect communautaire. D'autant plus que le fort développement du communautaire sur le web correspond à un moment où il est techniquement possible de commencer à proposer des espaces de communication, des plateformes interactives performantes. Toutes les conditions semblent donc être réunies pour proposer de nouveaux outils.

     

    Edufire et Lingueo comme exemple...

    edufire home.gifOn peut notamment citer Edufire.com, Lingueo.com, comme sites Internet ayant fait parler d'eux pour leur façon d'utiliser le communautaire pour faciliter l'apprentissage des langues.

    Edufire.com a pris le parti de mettre en contact direct élèves et professeurs via un vidéo chat. De nombreuses langues sont proposées et pour chacune, les professeurs sont des natifs du pays. Une façon de mettre à disposition, des professeurs avec le bon accent et d'avoir accès aux langues des quatre coins de la planète.

    lingueo home.gifLingueo.com va plus loin. Il ne s'agit plus de prendre une leçon de langue vivante en direct mais plus de dialoguer dans la langue de son choix autour d'un centre d'intérêt commun. Une sorte de facebook des langues où  chacun remplit son profil, contacte un autre internaute pour prendre un rendez-vous...

    Alors si le dialogue via le communautaire est un vrai plus dans l'apprentissage des langues vivantes, est ce que pour autant cela suffit ? Si vous avez testé ces sites Internet n'hésitez pas à donner votre avis ou à suggérer d'autres sites à découvrir...

     

  • Imprimer Pin it!

    Quand Facebook s'invite à l'école et crée la polémique

    Avec près de 175 millions d'utilisateurs (chiffre indiqué par le site), Facebook continue de rassembler de plus en plus de monde sur son réseau social. Et forcément avec autant d'utilisateurs, on retrouve facilement les personnes que l'on connaît : amis, collègues de travail, famille... mais également professeurs et élèves peuvent être amené à se rencontrer sur le réseau. Et cela crée la polémique !

    facebook.gif

    Elève et professeur peuvent-il être amis sur Facebook ?

    Les nouvelles technologies, le multimédia sont présents de plus en plus dans le quotidien de l'enseignement. Et pas seulement le matériel, les habitudes de navigation sur le web et les réseaux sociaux font également leur apparition de façon naturelle. Et Facebook n'échappe pas à la règle : tout comme on envoie à ses amis, à sa famille, aux membres de sa classe, une demande pour devenir ami sur Facebook, des élèves ont envoyé une demande à leur professeur. Mais est-ce déontologique ? Et entre déontologie et liberté d'expression, quels sont les limites ?

    Facebook étant utilisé dans de nombreux pays - Internet oblige - la question s'est déjà posée notamment aux Etats-Unis, dans l'état du Mississipi ainsi qu'en Belgique. Et à chaque fois que le cas se présente, la polémique s'empare du sujet.

    Aux Etats-Unis, l'établissement a purement et simplement interdit aux professeurs d'accepter les invitations de leurs élèves. La raison évoquée par l'école Lamar County est que « ces relations outrepassent la démarcation entre contacts professionnels et personnels ». En Belgique, la réponse donnée par l'établissement a été identique.

     

    La liberté d'expression au cœur du débat

    Mais est ce que ces demandes d'amis sont à considérer comme faisant partie de la vie privée ou de la vie professionnelle ? C'est tout le débat. Si tout ce qui se passe sur Facebook est à considérer comme appartenant à la vie privée, les établissements ne peuvent interdire à leurs professeurs d'avoir des élèves parmi leurs amis. En effet, une communication électronique privée est du domaine de la vie privée et comme le phénomène est récent, aucun texte n'est présent sur ce sujet dans les législations des différents pays pour indiquer de façon claire et précise l'attitude à adopter.

    Les établissements font donc leurs recommandations mais peuvent se faire rattraper par la liberté d'expression. Ainsi l'établissement belge qui avait interdit aux professeurs d'avoir des élèves en amis sur Facebook s'est fait rappelé à l'ordre par les instances supérieures qui ont cassé cette interdiction. Et voici ce qu'a déclaré Annie Toulet, députée provinciale (PS) qui a s'occupe de mettre en place L'école  du futur en Belgique : « On ne peut interdire, légalement, aux profs d'avoir comme amis certains de leurs élèves sur Facebook. Tout au plus peut-on leur rappeler les règles déontologiques inhérentes à leur profession. Chaque enseignant est donc libre d'agir en son âme et conscience. Facebook relève de la sphère privée et il ne nous appartient pas d'intervenir. »

    A noter que dans ce cas précis, les élèves n'avaient en effet pas compris la décision de l'école.

     

    Mais tout n'est pas rose sur Facebook entre profs et élèves

    Facebook permet aussi des dérives. En effet quand les élèves n'ont aucune envie de devenir « amis » avec leurs professeurs ou autres membres de l'enseignement, certains élèves franchissent les limites :

    -  Ils créent des groupes militant pour le renvoi des professeurs. C'est ce qui s'est passé en Belgique récemment. 70 élèves ont rejoint le groupe et en retour ont été sanctionné par une heure de colle. Et là encore, la sanction a crée la polémique. En effet, la fédération des étudiants libéraux (FEL) en Belgique a estimé que l'établissement n'avait pas à utiliser les informations délivrées par Facebook pour punir les élèves au nom du respect de la vie privée. Et c'est le ministre de l'enseignement belge, Christian Dupont qui devra trancher.

    -  Ils insultent leurs profs. Cette fois c'est en Angleterre qu'un groupe de jeunes filles s'est amusé à insulter un professeur mais apparemment sans se rendre compte de l'impact que peut avoir de simples commentaires postés sur Facebook. En effet, une des élèves a déclaré que c'était juste un jeu. Après que l'affaire est été portée devant le Conseil, les élèves se sont excusées.

     

     

    Bien heureusement, ce n'est pas à chaque fois le cas. Mais tant que la question des réseaux sociaux ne sera pas posée sur la table, la réponse ne sera pas évidente.

    Finalement la vraie question ne serait-elle pas comment faire pour utiliser Facebook comme un outil pédagogique. La réponse à cette question permettrait certainement de définir des relations saines et un enseignement encore plus efficace et complètement intégrer dans le quotidien des élèves.