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polémique

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    Noter son prof ? La polémique est relancée…

    Un site permettant de noter les professeurs vient de refaire surface sur la toile après une première ouverture en mai 2004. Et pourtant la polémique a déjà fait rage pour ce type de site et à l'image de Note2Be : ils ont été fermés après une importante mobilisation du côté des professeurs.

    Notetonprof.com prend ses précautions pour ne pas relancer la polémique...

    Sur  la page d'accueil de son site Internet, Notetonprof.com se présente comme un « outil essentiel à la disposition des élèves ». Il se légitimise en indiquant que le site existe pour « pour permettre aux enseignants d'améliorer et de perfectionner leurs méthodes d'apprentissage. Et récompenser le travail formidable effectué par les professeurs brillants et pédagogues dont on ne parle pas assez. »

    Pour éviter que le site parte dans tous les sens, des règles définissent ce qui est accepté ou non sur le site. Ainsi, les commentaires ne doivent pas concernés le physique des professeurs ou des éléments relatifs à la religion, à l'âge ou à la vie personnelle ou familiale du professeur. Pas de diffamation ou de langage incompréhensible ou en format SMS font également partis des règles à respecter.

    Et pour faire comprendre aux élèves l'importance de ce qu'ils postent, le site n'hésite pas à indiquer que tous commentaires n'allant pas dans le bon sens sera transmis aux autorités compétentes et sont lues par un modérateur. Une façon sans doute d'essayer de se protéger de la polémique qui refait déjà surface !

    notetonprof.jpgUn site pour valoriser le travail des professeurs ?

    C'est en effet, le but qu'affiche le site. Les élèves évaluent entre 1 et 5 de nombreux critères permettant ainsi d'associer à un professeur une moyenne. Ils ne peuvent poser une note qu'une seule fois. Ainsi dans les critères de notation sont pris en compte l'attrait du cours, si le professeur rend le cours intéressant, s'il est pédagogue, compétent, équitable. D'autres critères supplémentaires permettent de prendre la température du cours. Les élèves sont invités ainsi à dire si le prof est souvent absent, s'il est disponible pour répondre aux questions, a évalué la difficulté du cours et si  l'ambiance générale ressemble plus à un zoo ou si elle est studieuse.

    Les élèves peuvent également devenir délégués pour leur établissement ou signaler une erreur sur un professeur.

    Mais est ce que ça marche ?

    Actuellement le site indique que plus de 14 000 notes ont été déposées sur les 7 354 professeurs recensés ce qui représente également  1 753 établissement s différents du secondaire et supérieur.

    Et rien que pour le samedi 28 novembre 2009, le site indique que c'est 170 notes qui sont venues s'ajouter sur le site.

    On peut y lire des commentaires élogieux « Jsui en fac! Cette prof est excellente! Elle é passionnante! J'ai passé 1tré bonne année lan passé! Jné jamé U une aussi bonne prof! Je lui MERCI MADAME! grace a vou la sc po jme balade maintenant!! ya pa assez 2lignes pr dire tou le bien ke jpense » mais aussi « si tu la connais pas perso, tes notes en subiront les consequences,lol »

    Alors bien ou mal des sites pour noter les profs ? A vous de juger !

     

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    Un livre sur l'école qui fait polémique !

    L'école et son double vient de paraître aux éditions Hermann et il crée la polémique dès sa sortie ! Son auteur, Nathalie Bulle, y propose un essai sur l'évolution pédagogique en France qui fait débat auprès des enseignants.

    L'enjeu pédagogique au coeur de la réflexion sur l'enseignement

    ecole et son double.gifL'auteur explique dans ce livre d'où provient - à son avis - la crise que connaît actuellement l'enseignement en France. Elle propose également des pistes pour sortir de cette dernière. Nathalie Bulle pose la question suivante "pourquoi le processus de démocratisation des systèmes éducatifs occidentaux a t-il justifié un recours de plus en plus important à la pensée pédagogique dite moderne et un discrédit progressif de l'enseignement des disciplines de leurs méthodes et de leurs contenus ?" Pour elle, la solution serait de retourner à un enseignement plus traditionnel au lieu de tenter de "professionnaliser" la formation des enseignants.

    Vous pouvez retrouver un entretien où elle présente son ouvrage et comment ce dernier s'inscrit dans ses recherches. bulle.pdf

    Nathalie Bulle est chercheuse au CNRS dans le Groupe d'Etude des Méthodes de l'Analyse Sociologique. Ses recherches portent sur trois sujets principaux :

    - l'évolution pédagogique en France et aux Etats-Unis

    - les méthodes mathématiques appliquées à l'analyse comparée de l'inégalité des chances

    - l'épistémologie des sciences sociales et plus particulièrement sur la modélisation de l'action humaine.

    Auteur de nombreux ouvrages et articles, vous pouvez retrouvez plus d'informations sur son site en cliquant ici.

    Une école qui va dans le mur ?

    Son dernier article, paru le 26 février dans Libération a suscité de nombreuses réactions. Intitulé "La phobie de l'échec scolaire", Nathalie Bulle y défend l'idée que les réformes en cours ne vont pas aider les professeurs mais juste faire baisser la qualité générale de l'enseignement. Pour elle, l'enseignement finlandais qui est souvent pris comme exemple via l'enquête Pisa, ne représente pas la réalité. Nathalie Bulle estime que "l'enquête se limite à ce que l'OCDE juge essentiel pour la vie ordinaire de tout citoyen" et indique qu'au contraire les professeurs finlandais "s'alarment de la chute du niveau des étudiants".

    Si cet ouvrage et ce dernier article suscite la polémique, c'est que pour beaucoup, les arguments mis sur la table n'en sont pas réellement. Il semblerait que l'enquête PISA n'est pas été prise en compte dans son ensemble lors de sa critique par Nathalie Bulle. De plus, l'enseignement des années 50 ne semble pas une réponse aux problèmes que rencontre les professeurs aujourd'hui puisque les réformes qui ont eu lieu au cours des derniers années ont eu pour unique but d'améliorer la qualité de l'enseignement apportée par les enseignements.

    Qu'en pensez-vous ?

     

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    Quand Facebook s'invite à l'école et crée la polémique

    Avec près de 175 millions d'utilisateurs (chiffre indiqué par le site), Facebook continue de rassembler de plus en plus de monde sur son réseau social. Et forcément avec autant d'utilisateurs, on retrouve facilement les personnes que l'on connaît : amis, collègues de travail, famille... mais également professeurs et élèves peuvent être amené à se rencontrer sur le réseau. Et cela crée la polémique !

    facebook.gif

    Elève et professeur peuvent-il être amis sur Facebook ?

    Les nouvelles technologies, le multimédia sont présents de plus en plus dans le quotidien de l'enseignement. Et pas seulement le matériel, les habitudes de navigation sur le web et les réseaux sociaux font également leur apparition de façon naturelle. Et Facebook n'échappe pas à la règle : tout comme on envoie à ses amis, à sa famille, aux membres de sa classe, une demande pour devenir ami sur Facebook, des élèves ont envoyé une demande à leur professeur. Mais est-ce déontologique ? Et entre déontologie et liberté d'expression, quels sont les limites ?

    Facebook étant utilisé dans de nombreux pays - Internet oblige - la question s'est déjà posée notamment aux Etats-Unis, dans l'état du Mississipi ainsi qu'en Belgique. Et à chaque fois que le cas se présente, la polémique s'empare du sujet.

    Aux Etats-Unis, l'établissement a purement et simplement interdit aux professeurs d'accepter les invitations de leurs élèves. La raison évoquée par l'école Lamar County est que « ces relations outrepassent la démarcation entre contacts professionnels et personnels ». En Belgique, la réponse donnée par l'établissement a été identique.

     

    La liberté d'expression au cœur du débat

    Mais est ce que ces demandes d'amis sont à considérer comme faisant partie de la vie privée ou de la vie professionnelle ? C'est tout le débat. Si tout ce qui se passe sur Facebook est à considérer comme appartenant à la vie privée, les établissements ne peuvent interdire à leurs professeurs d'avoir des élèves parmi leurs amis. En effet, une communication électronique privée est du domaine de la vie privée et comme le phénomène est récent, aucun texte n'est présent sur ce sujet dans les législations des différents pays pour indiquer de façon claire et précise l'attitude à adopter.

    Les établissements font donc leurs recommandations mais peuvent se faire rattraper par la liberté d'expression. Ainsi l'établissement belge qui avait interdit aux professeurs d'avoir des élèves en amis sur Facebook s'est fait rappelé à l'ordre par les instances supérieures qui ont cassé cette interdiction. Et voici ce qu'a déclaré Annie Toulet, députée provinciale (PS) qui a s'occupe de mettre en place L'école  du futur en Belgique : « On ne peut interdire, légalement, aux profs d'avoir comme amis certains de leurs élèves sur Facebook. Tout au plus peut-on leur rappeler les règles déontologiques inhérentes à leur profession. Chaque enseignant est donc libre d'agir en son âme et conscience. Facebook relève de la sphère privée et il ne nous appartient pas d'intervenir. »

    A noter que dans ce cas précis, les élèves n'avaient en effet pas compris la décision de l'école.

     

    Mais tout n'est pas rose sur Facebook entre profs et élèves

    Facebook permet aussi des dérives. En effet quand les élèves n'ont aucune envie de devenir « amis » avec leurs professeurs ou autres membres de l'enseignement, certains élèves franchissent les limites :

    -  Ils créent des groupes militant pour le renvoi des professeurs. C'est ce qui s'est passé en Belgique récemment. 70 élèves ont rejoint le groupe et en retour ont été sanctionné par une heure de colle. Et là encore, la sanction a crée la polémique. En effet, la fédération des étudiants libéraux (FEL) en Belgique a estimé que l'établissement n'avait pas à utiliser les informations délivrées par Facebook pour punir les élèves au nom du respect de la vie privée. Et c'est le ministre de l'enseignement belge, Christian Dupont qui devra trancher.

    -  Ils insultent leurs profs. Cette fois c'est en Angleterre qu'un groupe de jeunes filles s'est amusé à insulter un professeur mais apparemment sans se rendre compte de l'impact que peut avoir de simples commentaires postés sur Facebook. En effet, une des élèves a déclaré que c'était juste un jeu. Après que l'affaire est été portée devant le Conseil, les élèves se sont excusées.

     

     

    Bien heureusement, ce n'est pas à chaque fois le cas. Mais tant que la question des réseaux sociaux ne sera pas posée sur la table, la réponse ne sera pas évidente.

    Finalement la vraie question ne serait-elle pas comment faire pour utiliser Facebook comme un outil pédagogique. La réponse à cette question permettrait certainement de définir des relations saines et un enseignement encore plus efficace et complètement intégrer dans le quotidien des élèves.