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    Les nouvelles technologies plus fortes que le papier ?

    Désignées à la base comme étant un outil de plus pour un enseignement plus interactif, et permettant d'attirer de façon différente l'attention des élèves, les nouvelles technologies semblent peu à peu avaler les autres outils disponibles et en particulier le papier. Une révolution est-elle en marche ?

    Tout le savoir à portée de souris

    imagGallica.jpgOn encourage de plus en plus les élèves par l'intermédiaire de leurs professeurs à utiliser Internet. Et si, au début, besoin était de pousser les élèves à utiliser cette nouvelle source d'information pour, par exemple, mettre en place présentations et exposés, aujourd'hui le web est devenu un automatisme. Et un automatisme si fort que beaucoup ont oublié que l'information n'est pas juste présente sur le web mais que celle présente dans les livres à également de la valeur. Conséquence, les bibliothèques remplies de livres - et non ils ne sont pas poussiéreux - ont une image quelque peu ringarde. Mais ce n'est pas tout, le papier semble voir sa côte descendre (en flèche ?) avec toutes les encyclopédies maintenant disponibles sur cédéroms ou à portée d'un simple clic où même des bibliothèques entières disponible sur le web avec l'exemple de Gallica. Alors est ce que cette démocratisation de l'information et du savoir en général ne contribue pas à dévaluer l'écrit? La question est posée...

    Des nouvelles technologies pour apprendre autrement

    teacheo.jpgEt les nouvelles technologies ne concernent plus aujourd'hui seulement l'information. Elles sont également bien présentes comme outils d'enseignement avec de plus en plus de logiciels et de sites Internet à vocation pédagogique qui se taillent une part de marché. Et il y en a pour tous les goûts ! Pour les élèves, remplaçant le fameux cahier de vacances, des logiciels et des sites Internet permettent de se maintenir au niveau. Pour les professeurs, les nouvelles possibilités offertes par les logiciels, permettent de proposer plus d'interactivité et donc d'éveiller (à nouveau) l'intérêt de leurs élèves mais également de proposer de nouvelles façons de travailler en classe.

    Le communautaire pas en reste

    facebook.jpgdesign_01.jpgEt si le côté pratique de l'apprentissage en a conquis plus d'un - élèves et professeurs confondus - on voit les nouvelles technologies proposaient également un nouveau mode de communication. L'école se découvre via Internet un nouvel espace communautaire. Et si les élèves se passent toujours de petits mots gribouillés sur un petit bout de papier - enfin je crois ! - on voit également les écoles se battent contre msn en cours. Certes, c'est le côté négatif. Les blogs ont également fait leur apparition, les forums. Et parfois les outils communautaires peuvent créer la polémique, surtout quand ils n'ont pas été crées dans un but pédagogique ou qu'ils mettent en danger les professeurs directement. On peut citer Facebook, je note mon prof...

    Le papier est-il mort ?

    Plus inquiétant (sans doute par ce que je suis une fan du papier) dans tout ça et qui légitime cette question est qu'on se voit aujourd'hui proposer de plus en plus d'outils technologiques pouvant servir de contenant au même titre que le papier. On voit ainsi l'e-book faire son apparition et acquérir au fil des années de plus en plus de succès. De même, les sites Internet proposent de plus en plus la possibilité de charger un document au format pdf pour le lire où on le souhaite et de la façon dont on le souhaite. Alors est ce que dire que nous avons appris l'histoire, la géographique dans des livres ne sera bientôt qu'un souvenir lointain ? Est-ce que dans le métro nous serons tous le nez sur notre mobile en train de surfer sur l'information délivrée par le web ou en train de lire un livre sur un e-book ? En espérant que nous saurons pas accorder juste une valeur historique au papier... Finalement la vraie richesse des nouvelles technologies serait certainement de proposer une autre façon de faire passer l'information sans pour autant gommer la première...

     

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    Un livre sur l'école qui fait polémique !

    L'école et son double vient de paraître aux éditions Hermann et il crée la polémique dès sa sortie ! Son auteur, Nathalie Bulle, y propose un essai sur l'évolution pédagogique en France qui fait débat auprès des enseignants.

    L'enjeu pédagogique au coeur de la réflexion sur l'enseignement

    ecole et son double.gifL'auteur explique dans ce livre d'où provient - à son avis - la crise que connaît actuellement l'enseignement en France. Elle propose également des pistes pour sortir de cette dernière. Nathalie Bulle pose la question suivante "pourquoi le processus de démocratisation des systèmes éducatifs occidentaux a t-il justifié un recours de plus en plus important à la pensée pédagogique dite moderne et un discrédit progressif de l'enseignement des disciplines de leurs méthodes et de leurs contenus ?" Pour elle, la solution serait de retourner à un enseignement plus traditionnel au lieu de tenter de "professionnaliser" la formation des enseignants.

    Vous pouvez retrouver un entretien où elle présente son ouvrage et comment ce dernier s'inscrit dans ses recherches. bulle.pdf

    Nathalie Bulle est chercheuse au CNRS dans le Groupe d'Etude des Méthodes de l'Analyse Sociologique. Ses recherches portent sur trois sujets principaux :

    - l'évolution pédagogique en France et aux Etats-Unis

    - les méthodes mathématiques appliquées à l'analyse comparée de l'inégalité des chances

    - l'épistémologie des sciences sociales et plus particulièrement sur la modélisation de l'action humaine.

    Auteur de nombreux ouvrages et articles, vous pouvez retrouvez plus d'informations sur son site en cliquant ici.

    Une école qui va dans le mur ?

    Son dernier article, paru le 26 février dans Libération a suscité de nombreuses réactions. Intitulé "La phobie de l'échec scolaire", Nathalie Bulle y défend l'idée que les réformes en cours ne vont pas aider les professeurs mais juste faire baisser la qualité générale de l'enseignement. Pour elle, l'enseignement finlandais qui est souvent pris comme exemple via l'enquête Pisa, ne représente pas la réalité. Nathalie Bulle estime que "l'enquête se limite à ce que l'OCDE juge essentiel pour la vie ordinaire de tout citoyen" et indique qu'au contraire les professeurs finlandais "s'alarment de la chute du niveau des étudiants".

    Si cet ouvrage et ce dernier article suscite la polémique, c'est que pour beaucoup, les arguments mis sur la table n'en sont pas réellement. Il semblerait que l'enquête PISA n'est pas été prise en compte dans son ensemble lors de sa critique par Nathalie Bulle. De plus, l'enseignement des années 50 ne semble pas une réponse aux problèmes que rencontre les professeurs aujourd'hui puisque les réformes qui ont eu lieu au cours des derniers années ont eu pour unique but d'améliorer la qualité de l'enseignement apportée par les enseignements.

    Qu'en pensez-vous ?

     

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    Du numérique pour alléger les cartables

    C'est maintenant que pour beaucoup on prépare la rentrée de septembre 2008. D'où de nouvelles déclarations du gouvernement qui veut ainsi démontrer que le sujet de l'Éducation Nationale est toujours d'actualité et que la rentrée est synonyme de nouveaux projets à mettre en place. Si un des sujets abordés par le gouvernement a été le prix du cartable, la FCPE (Première Fédération des Parents d'Élevés) rappelle que cela ne suffit pas et qu'il faut également penser au poids de ce dernier que les enfants transportent tous les jours.

    cartable.gifQuel poids dans le cartable ?

    Avec les années, on a vu considérablement s'alourdir le poids du cartable. Fini l'époque où on pouvait partir avec 2 livres et 2 cahiers sous le bras à la façon de la petite maison de prairie. Au fur et à mesure que l'enseignement s'est développé, ce sont les outils qui se sont également diversifiés pour offrir plus de richesse aux élèves. Aujourd'hui, les élèves ont un livre voire deux par matière et le manuel est devenu un outil pédagogique efficace et privilégié par le professeur. Seulement voilà, il est recommandé pour éviter les problèmes de dos, qu'un élève ne porte que 10% de son poids, quota bien souvent dépassé... Mais quelles sont les solutions pour alléger ce problème ?

    Des solutions pour des cartables légers

    Depuis plusieurs années de nombreuses solutions. Une des premières recommandations qui a été faite est sûrement de proposer aux élèves à l'image des États-Unis, des casiers, leur permettant de ne prendre que ce dont ils ont réellement besoin et du coup pendant la journée de porter un poids minimum. Peu d'écoles ont choisi cette solution jusqu'à présent.

    Une autre solution a été de proposer que les manuels scolaires soit doublés au moment de l'achat : un des manuels resterait ainsi dans les locaux de l'école et n'est sorti qu'au moment de son utilisation en classe par le professeur. L'autre manuel resterait chez l'élève pour les révisions, les exercices,... Le problème soulevé par cette solution est le coût d'une telle pratique : l'investissement dans les ouvrages doubles pour un temps d'utilisation qui lui ne change pas ce qui n'est pas assez rentable du point de vue de l'Education Nationale alors que les demandes de fonds sont également soulevées pour d'autres outils d'enseignement en dehors des manuels scolaires. De plus, aujourd'hui une telle pratique ne serait pas en phase avec les préoccupations de développement durable.

    La dernière solution dont on entend parler en ce moment est celle du livre numérique. Il s'agit en quelque sorte de la modernisation de la proposition précédente : chaque élève possède son manuel papier mais ce dernier est accompagné du version numérique qu'il peut visionner sur son poste ou sur un poste de l'école. Le professeur quand a lui a également une version numérique qu'il peut projeter au moment du cours ce qui permet à l'élèvede laisser son manuel papier chez lui... et donc d'alléger considérablement son cartable.

    Qui propose des manuels numériques ?

    De nombreux éditeurs proposent aujourd'hui ce type de manuel qui devrait donc envahir peu à peu les cartables des élèves. On peut notamment citer les éditions Hachette Éducation qui proposent aujourd'hui ce type de manuel avec leur Editions Belin, Didier, Hachette, Hachette Éducation, Magnard, Hatier... Les matières concernées sont le français, les mathématiques, l'Histoire, la Géographie, les Sciences... Bref toutes les matières généralistes sont couvertes.

    Afin de créer une vitrine de cette offre, visible pour tous, un site à été crée : Le Kiosque Numérique des Savoirsqui est aujourd'hui le portail des savoirs numériques interactifs. Les professeurs peuvent ainsi commander directement en ligne.

    kne.gifLe site permet également de tester les différents contenus pour se faire sa propre idée. Si l'établissement est déjà client du Kiosque Numérique, il lui suffit de rentrer son identifiant. Dans le cas contraire, il faut remplir un formulaire en précisant de quel établissement l"on dépend et certifier sur l'honneur d'être bien professeur. Ceci n'étant pas mon cas, je n'ai pas pu consulter l'exemplaire numérique représentatif du catalogue.

    Une autre façon de se faire une petite idée sur ce qu'est un manuel numérique est le pdf proposé sur le site qui permet de se rendre compte du dispositif ainsi que des tarifs que cela implique. Afin de s'approcher au plus près des besoins des élèves et enseignants, le kiosque propose plusieurs formules : individuelle, classe ou établissement et une formule spécial téléchargement. Vous pouvez consulter ce pdf en cliquant ici.

     Que pensez-vous de cette solution ? Si des professeurs ont pu tester les versions numériques ou si ils travaillent déjà avec, c'est avec plaisir que je vous invite à laisser vos commentaires.