En Grande-Bretagne, une petite révolution dans le monde scolaire est en marche : Twitter et Wikipédia seront bientôt au programme scolaire des écoles primaires britanniques et non ce n'est pas une blague, bien au contraire. Il s'agit plutôt de préparer au mieux les élèves au monde du travail qui les attend et à ses usages. Alors qu'en est-il vraiment ?
Un nouveau projet de programme scolaire en préparation qui prend en compte les nouvelles technologies...
C'est le journal Guardian qui a révélé que selon un nouveau projet de réforme scolaire qui est en construction actuellement, il serait prévu de mettre au programme la maîtrise de l'Internet. Et cette maîtrise du web passe par celle de sites comme Twitter ou Wikipédia, mais également par la connaissance du fonctionnement des blogs, des podcasts...
Ce nouveau projet crée la polémique car si assurer aux élèves la maîtrise de ce nouveau média est une bonne idée, il ne faudrait pas que cela se fasse au détriment d'autres matières qui ont toujours été considérées essentielles et à juste titre. C'est le cas de l'enseignement de l'Histoire qui est remis en cause avec notamment certains sujets qui pourraient ne devenir qu'optionnels comme par exemple l'étude de la période victorienne ou celle de la Seconde Guerre Mondiale.
En réaction à cette polémique, le ministre chargé des Ecoles a tenté de rassurer les britanniques en indiquant que ce projet n'a encore rien de définitif. Il a déclaré « ce qui est sûr, c'est que nous travaillons avec des experts pour élargir le cursus comme nous l'ont demandé les enseignants mais l'histoire britannique tient, et tiendra toujours, une part centrale de l'éducation dans ce pays ».
Le journal révèle également que désormais les programmes scolaires britanniques devraient être regroupés en 6 thématiques qui remplaceraient les 13 sujets d'enseignement actuellement au programme. L'anglais, la communication et les langues, les maths, l'environnement, les sciences, la santé et le bien-être devraient être la nouvelle ligne de conduite de l'enseignement britannique...
Alors si la nouvelle répartition des matières peut créer la polémique, il y a sûrement - pour l'enseignement français - des leçons à tirer de l'intégration des nouvelles technologies dans le programme... En effet, même si le programme reste discutable, on ne peut nier l'envie britannique de faire avancer l'école avec son temps, et cela reste indiscutablement une qualité !
Vous pouvez retrouvez l'article du journal Guardian en cliquant ici