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justice

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    La justice confirme la fermeture de l'exposition Our Body

    ourbody affiche.gifDepuis que l'exposition Our Body est arrivée en France, elle n'a cessé de susciter débats et polémiques. Après avoir été proposée à Lyon et à Marseille, l'exposition controversée a posé ses cadavres à Paris. Et l'espace La Madeleine aura donc été fatale à Our Body qui sur décision de justice, est obligée de fermer ses portes. Retour sur un feuilleton judiciaire qui pourrait faire jurisprudence.

     

    Petit rappel sur la polémique Our Body

    Si Our Body s'est retrouvée devant la justice, ce n'est pas juste pour avoir un arbitrage entre ceux qui la considèrent comme une exposition morbide et d'autres qui la trouvent plutôt pédagogique mais pour une question de respect des droits de l'homme. En effet, le point commun entre ces trois éléments est le sujet même d'Our body : l'exposition de cadavres humains. Ces derniers sont conservés grâce à une méthode d'imprégnation polymérique qui permet de préserver les tissus vivants. Vous pouvez découvrir l'exposition avec la vidéo ci-dessous.

    Le problème soulevé par les associations est la provenance exacte des corps et surtout le fait que ces personnes, de leur vivant, avaient bien donné leur accord pour que leurs corps soient exploités de cette façon.

    Et c'est là où intervient donc le respect des droits de l'homme. En effet, les associations - Ensemble contre la peine de mort et Solidarité Chine - ayant porté cette affaire devant la justice, estiment que cette question se serait posée d'elle-même si les corps n'étaient pas ceux de chinois mais de français par exemple. Et leur crainte est que ces corps soient ceux de condamnés à mort chinois qui n'auraient pas été récupérés par leur famille. D'autant plus que d'après l'avocat des associations, Richard Sédillot, cette exposition pourrait bien « cacher un trafic de corps humains ». Il a en effet expliqué que d'après « les médecins, ce sont des gens dont la mort était programmée car la polymérisation doit être faîte juste après la mort. Quelqu'un qui meurt de mort naturelle ne peut pas être polymérisé ». Et c'est dans ce cadre que n'ayant pas eu de réponses claires du côté des organisateurs de l'exposition - Encore Events - la justice s'est révélée le seul moyen efficace pour faire respecter les droits de ces corps et à défaut de réponses claires, le seul moyen pour faire fermer l'exposition !

     

    Le feuilleton judiciaire

    Présentée une première fois devant le Tribunal de Grande Instance, l'exposition avait été interdite, le juge considérant que cette dernière était indécente. En effet le juge a déclaré que Our body représentait « une atteinte illicite au corps humain ». Cette décision exceptionnelle en France avait été remise en cause par les organisateurs de Our body. Ces derniers ont donc décidé de faire appel mais la décision n'a pas pour autant été remise en cause car par la justice.

    Cette dernière indique en effet que « la société Encore Events ne rapporte pas la preuve, qui lui incombe, de l'origine licite et non frauduleuse des corps litigieux et de l'existence de consentements autorisés ». En conséquence c'est la loi de décembre 2008 qui s'applique qui précise que « l'espace assigné par la loi au cadavre est au cimetière ». Il a rappelé que « la loi prohibe les conventions ayant pour objet de marchandiser le corps » ce que fait l'exposition sans présenter les papiers qui prouvent le contraire.

     

    La France lance t-elle un mouvement ?

    La France fait figure d'exception dans l'interdiction de cette exposition de corps humains même si cette dernière a pu auparavant être présentée au public à Lyon et à Marseille. Ce sont de nombreuses expositions du même type qui tournent actuellement dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, l'Allemagne et encore l'Espagne. Alors le souhait des associations qui ont porté l'affaire devant la justice, c'est que cette décision d'interdiction fera jurisprudence pour toutes les expositions ne présentant pas les papiers adéquats et lancera une prise de conscience mondiale.

     

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    L'exposition Our Body ferme ses portes prématurément

    Depuis que l'exposition Our Body a été proposée en France, elle n'a fait que susciter la polémique. Après une première polémique qui lui a donné du fil à retordre pour trouver un lieu d'exposition en étant interdite par le Comité National d'Ethique, Our Body a été attaquée en justice pour ce qui constitue le cœur même de l'exposition : des cadavres. Voici donc le tout dernier épisode de la saga Our Body : à cœur ouvert !

     

    ourbodyplaquette.gifUne décision de justice qui s'appuie sur l'argumentaire des associations

    Ce sont des associations qui ont déposé plainte contre cette exposition en invoquant le fait qu'on ne connaissait pas la provenance exacte des corps humains exposés et surtout si ces derniers, de leur vivant, avaient bel et bien donné leur accord pour un traitement de ce genre.

    C'est donc le 21 avril 2009 que la justice a donc décidé de fermer les portes de cette exposition au public, exposition qu'il devait être possible de visiter jusqu'au 23 août à Paris.

    En prenant cette décision, le Tribunal de Grande Instance de Paris a donc pris en compte que les arguments avancés par les associations de défense des droits de l'homme puissent être exactes. En effet, dans le compte rendu de sa décision, le juge des référés Louis-Marie Raingeard explique que l'exposition est une « atteinte illicite au corps humain » avec des « mises en scène déréalisantes », le tout manquant de « décence ». Les organisateurs de l'exposition ont décidé de faire appel de cette décision.

    A noter que la France est pour le moment le seul pays à avoir interdit cette exposition !

     

    Une des plaignantes s'explique et est prête à continuer le combat

    Dans une interview donnée à Télérama, Marie Holzmann, spécialiste de la Chine contemporaine et présidente de Solidarité Chine explique que c'est l'origine des corps qui est problématique. Au vu des nombreuses exécutions qui ont lieu chaque année en Chine, les corps pourraient avoir cette origine et ne pas avoir été réclamés par les familles pour qui cette exécution représente un déshonneur. Elle compare exactement le trafic d'organes qui a lieu dans ce pays à celui d'un trafic de cadavres en expliquant que si ce type d'exposition fonctionne, pour que l'offre suive la demande, on pourrait voir le nombre d'exécution augmenter. De plus, pour elle, autoriser cette exposition aurait été « abominable » car on ne saurait plus « ce qui va arriver à son propre corps ». Et si cette plainte intervient après que l'exposition soit passée à Lyon et à Marseille, c'est que l'avis défavorable du comité consultatif national d'étique n'a pas été suivi.

    Les deux partis étant décidés à se battre, nous en saurons plus au moment de l'appel.

    La suite, donc, au prochain épisode...

     

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    Our body devant la justice : la polémique continue...

    ourbody affiche.gifAprès avoir crée la polémique et avoir été refusée par le Parc d'Exposition de la Villette pour des questions éthiques, l'exposition Our Body continue de susciter de nombreuses réactions. La dernière en date : une attaque dans les règles devant la justice française !

    Une attaque en justice dans les règles

    Our body, l'exposition qui présente de vrais corps humains découpés et conservés suivant une méthode originale, fait le tour de la France. Et alors que la polémique semblait s'apaiser, elle est actuellement relancée par deux associations Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine. C'est devant le tribunal de Grande Instance de Paris qu'une requête en référé a été déposée et le premier avril que le tribunal rendra son verdict. La directrice de l'ECPM, Cécile Thimoreau a indiqué que l'association demande « à ce que les organisateurs prouvent l'origine de ces corps et montrent que les personnes ont accepté de donner leur corps à la science ». D'après l'association, ces corps seraient plutôt ceux de « Chinois condamnés à mort ».

    La question de l'origine des corps

    Et c'est bien l'origine des corps qui est depuis toujours à l'origine de la polémique. Car même si le procédé de conservation est remarquable, personne ne semble pouvoir dire d'om provient précisément les corps... Les différents acteurs se renvoient la balle. Si les corps sont bien des dons, l'exposition est présentée au public en toute légalité mais dans le cas contraire l'association Contre la peine de mort rappelle que « selon la tradition chinoise, la mise en terre d'une personne décédée correspond à l'acte le plus sacré de la vie familiale » et évoque un traumatisme pour les familles. Vous pouvez lire le communiqué de presse en cliquant ici.

    OurBody_5.jpgEt si les associations veulent des réponses claires et nettes, elles espèrent grâce à cette action en justice pouvoir faire interdire cette exposition. Dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis, une action identique a été menée par Harry Wu qui est persuadé que ces corps ou du moins certains d'entre eux seraient ceux de chinois condamnés à mort. Suite à ces actions en justice, l'exposition a été interdite dans certains états américains.

    Faire interdire l'exposition ou accepter une nouvelle façon de découvrir son corps

    En si pour certains les visiteurs de l'exposition ne satisfont qu'une envie morbide pour d'autres, c'est une nouvelle façon de percevoir son corps et son fonctionnement. Alors si Our Body vous intrigue et si vous avez envie de vous faire votre propre idée, ne perdez pas de temps, courez-y !

    Pour découvrir les autres articles concernant cette exposition ainsi que d'autres photos et vidéos :

    - Les cadavres de l'exposition Our body s'installent à Paris

    - Une exposition de cadavres pour découvrir son corps