Après la polémique de facebook en Angleterre, l'éducation est confrontée cette fois à l'utilisation de twitter par les professeurs. Si les nouvelles technologies semblent prendre de plus en plus d'importance dans la façon de dispenser l'enseignement, l'utilisation des réseaux sociaux sur internet n'est pas encore cadrée.
Quand twitter devient objet de licenciement en Ecosse...
La polémique commence à enfler... Elle va certainement être à la hauteur du nombre d'utilisateurs utilisant les réseaux sociaux et qui sont enseignants. Petit rappel des faits... Nous sommes en Ecosse où un professeur dispense son cours. Ayant un accès à Internet, ce dernier profite de l'accès au web pour aller sur twitter et déposer des commentaires sur les élèves et le cours. Oui mais voilà, le principe du réseau social est que tout est public et finalement le tout revient aux oreilles des élèves et des parents qui crient au scandale. Conséquence de tout cela, l'enseignant en question se fait licencier...
Pourquoi aller jusqu'au licenciement ? L'Ecosse est un pays qui a mis en place un code de conduite précis pour les professeurs : il faut qu'en tous points, les professeurs aient une conduite exemplaire face à leurs élèves. Mais il s'agit encore, pour le moment, pour l'Ecosse de décider ce qui est considéré comme inapproprié dans l'environnement des TICE et plus particulièrement ce qui est à faire ou non concernant les réseaux sociaux. Une problématique qui est à prendre au sérieux pour tous les pays qui ont décidé d'intégrer de façon dynamique les TICE dans l'enseignement.
Les nouvelles technologies à mettre sous contrôle ?
Les nouvelles technologies (TICE) permettent une communication facilitée. Mais quand la facilité devient un reflexe pour partager une émotion, une envie, il s'agit de pouvoir encadrer cette nouvelle façon de communiquer surtout lorsqu'elle intervient dans un cadre professionnel. Dans un certains sens on peut dire qu'aujourd'hui les soucis qu'ont les entreprises à « contrôler » l'utilisation des réseaux sociaux pendant le temps de travailler revient aux questions qui se sont posées lorsqu'on a donné un accès à internet illimité et par là même un accès à sa messagerie et aux différents sites sur la toile. Ainsi de même qu'aujourd'hui il y a une réglementation sur les droits et les devoirs des salariés quant à l'utilisation du web pendant les heures de travail, on peut très imaginer que d'ici quelques temps, un encadrement de l'utilisation des réseaux sociaux soit mis en place dans le milieu de l'enseignement.
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Twitter et éducation ne font pas bon ménage en Ecosse...
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Pour qui votez-vous ?
Savez-vous pour qui vous allez voter demain? (euh oui, c'est demain dimanche 7 juin les élections européennes). Difficile de s'y retrouver dans tous ces partis qui se présentent par dizaines : quelles que soient vos inclinations, plusieurs prétendants se pressent pour obtenir votre bulletin ... Qui a dit "Trop de choix tue le choix" ?
Plutôt que de vous abstenir, un site indépendant vous propose de déterminer quel parti vous correspond le mieux en vous posant quelques questions, testez le, c'est impressionnant !
Pour résumer, "EU Profiler" est un logiciel de Conseil de Vote Il vous informe sur les partis en lice, leur propositions concrètes concernant les thèmes majeurs comme la crise économique, leur vision du capitalisme, les impôts, l'entrée de la Turquie dans l'EU, le mariage homosexuel, etc.
<<"What is the EU Profiler?
It is a Voting Advice Application (VAA) – an impartial tool designed to inform potential voters and other interested users about the political landscape in Europe ahead of the European Parliament elections in June 2009. Amongst others, it provides answers to the following questions: Which parties are running? Where do they stand on the important issues? Where do I stand in relation to the parties? All of these questions and more are answered in the few minutes it takes to fill out a questionnaire.
Is it independent?The EU Profiler is an academic project, unaffiliated with any party, candidate, government or branch of the EU. It has been entirely funded by the three consortium institutions - the Robert Schuman Centre for Advanced Studies (RCAS), part of the European University Institute (EUI); Kieskompas and the NCCR Democracy (University of Zurich/Zentrum für Demokratie Aarau)/Politools network.
The tool was designed in such a way as to allow complete impartiality. Information was gathered by respected experts in European politics and at no point were political parties in a position to influence the composition of either the tool itself or the information provided by it.">> -
Le bras de fer entre le monde politique et enseignant se poursuit...
Avec l'approche de la fin de l'année scolaire et le contexte politique axé sur les réformes, on est en droit de se demander si le bras de fer qui est actuellement soutenu entre le monde politique et enseignant s'écroulera avec le début des vacances scolaires. Retour sur la réforme, l'opposition du monde enseignant et les conséquences que risquent de subir les élèves.
La réforme du monde enseignant en pleine polémique...
Le président Nicolas Sarkozy a promis une réforme de l'enseignement supérieur s'il était élu et il l'a donc lancé par l'intermédiaire de Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale et Valérie Pecresse, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. C'est donc reparti pour un tour sur un sujet où de nombreux gouvernements se sont déjà cassés les dents...
Objectif principal pour cette réforme : rendre les universités autonomes. L'autonomie que veut voir se mettre en place le gouvernement est à la fois financier, administratif, gestion des bâtiments...
Ce qui est plutôt une bonne intention mais alors où est le problème ? C'est que cette autonomie de l'université par rapport à l'Etat doit être compensée par un autre moyen car c'est bien connu l'argent ne tombe pas du ciel et sans rentrées d'argent, les universités à l'image des autres institutions ne peuvent pas fonctionner.
Et c'est là que le mécontentement voit le jour puisque la solution proposée est la privatisation des universités ou comme diront les opposants à cette réforme « mettre l'université au service des intérêts des capitalistes » puisque les universités devront nouer des partenariats financiers avec des partenaires qu'ils choisiront et qu'ils auront préalablement déniché.
Quelles sont les principales peurs du monde de l'enseignement supérieur ?
De voir se réduire la démocratie qui existe actuellement à l'intérieur des universités puisque les changements administratifs modifieront par exemple la composition du Conseil d'administration. En effet, au fur et à mesure que des éléments extérieurs prendront racine dans l'université, ils prendront également de plus en plus de place au sein de ce dît conseil, places attribuées auparavant à des élèves, professeurs, personnels techniques... Ce qui prend toute son importance quand on sait que c'est ce conseil qui décide de la politique menée par l'école.
De voir les entreprises avoir la main mise sur les programmes. L'université devra répondre aux besoins immédiats des entreprises en formation sans bénéficier d'un certain recul puisque ce recul pourrait très bien se traduire financièrement.
De voir le statut même du personnel changé. Alors qu'actuellement les professeurs sont des fonctionnaires et à ce titre protégés, ils pourront être engagés désormais comme n'importe quel salarié en CDI.
Alors c'est pour toutes ces inquiétudes que manifestations et blocages sont apparus au sein des universités. Je vous propose de visionner une vidéo où un professeur explique pourquoi il fait grève.
Quelles conséquences pour les élèves ?
Les blocages des universités ne semblent pas de résoudre partout avec une opposition qui semble toujours tenir le coup. Alors même si dans les universités les élèves ont des avis partagés, le constat est le même : avec les blocages d'universités qui perdurent ce sont les cours qui s'arrêtent totalement... Ce sont donc la date des examens qui est remise en question.
En effet, si les salles d'examens étaient débloquées à temps, c'est la question du programme qui se poserait. Le temps d'enseignement ayant été réduit, ce sont la possibilité des sujets d'examens qui seraient trop réduits et les examens pourraient donc délivrés des diplômes ayant une valeur moindre que les années précédentes. La solution pourrait donc venir d'un report des examens pendant l'été ou à la rentrée...
Qu'en pensez-vous ? Votez en utilisant le sondage mis à votre disposition sur le côté gauche !