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    Les enseignants bientôt remplacés par des robots ?

    C'est l'expérience qui est en cours actuellement au Japon. Un robot s'est retrouvé à la tête d'une classe. Et si pour le moment si ce robot est testé dans une école primaire de Tokyo, il pourrait bien se retrouver rapidement employé à plein temps si le test est concluant.

     

    Un robot dernier cri...

    C'est le professeur de sciences Hiroshi Kobayashi qui a mis au point ce premier robot-professeur, un robot qui est le résultat de 15 années de travail. Nommée Saya, le robot a le visage d'une étudiante et peut exprimer plusieurs émotions grâce à 18 moteurs intégrés au niveau du visage qui vont permettre de montrer la joie, la surprise, la peur, le dégout, la tristesse ou la colère.
    robot saya.gif

    En plus de disposer de cette palette d'émotion, Saya est également polyglotte, fait l'appel et est capable de donner des exercices à faire. Pour vous rendre compte de ce que peuvent donner ces différentes expressions, je vous propose de regarder la vidéo suivante qui a été effectuée dans l'atelier de fabrication.

    Pourquoi un robot- professeur au Japon ?

    Ce n'est pas le premier robot que le Japon propose dans des fonctions occupées par les "humains" comme celui de la réceptionniste par exemple. Et si les robots ont une telle importance, c'est que le Japon a une population vieillissante. Les robots seraient donc une réponse pour éviter l'immigration ce qui pousse le gouvernement a investi plusieurs millions d'euros dans la robotique et souhaite pouvoir voir d'ici 2015 un robot par foyer japonais.

     

    Alors pour vous, la robotique est-elle une réponse ? L'expérience pourrait-elle être exportable en France ?

     

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    Note ton diplôme : un site d'avis d'élèves pour les élèves...

    A un moment ou à un autre, les élèves sont amenés à s'orienter. Pour cela, de nombreux sites sont disponibles comme celui de l'Etudiant par exemple mais également de nombreux salons tout au long de l'année qui permettent de se faire une idée et de choisir la formation idéale. Alors que ces avis viennent de personnes extérieures (sites internet, conseillers d'orientation...) ou des écoles qui cherchent leurs prochains élèves, un nouveau site permet de savoir - enfin - ce qu'en pensent les personnes étant de l'autre côté du miroir. C'est donc dans ce contexte que le site Notetondiplome.fr permet d'avoir l'avis des étudiants qui ont suivis les formations sélectionnées.

     

    notetondiplome home.gifNote ton diplôme pour choisir la bonne orientation en toute connaissance de cause

    Le site est proposé dans un premier temps dans une version bêta aux internautes. Il a été conçu pour devenir le « nouveau guide d'orientation pour tous les étudiants français dans leurs choix des diplômes et formations ». Son principal atout est d'être gratuit mais surtout de permettre en avant l'expérience des étudiants pour d'autres étudiants. C'est un nouveau service d'entraide et de partage d'avis qui est ainsi proposé.

    Le principe étant de proposer un site très simple d'utilisation, 4 boutons sont proposés dans le haut de la page et sont toujours présents pour s'orienter facilement sur le site :

    - le bouton « accueil » : pour rappeler le fonctionnement et le principe de notetondiplome.fr

    - le bouton « noter » : pour noter une formation qui n'est pas encore présente sur le site

    - le bouton « formation » : pour trouver une formation sans utiliser le moteur de recherche

    - le bouton « membre » : pour accéder à tous ses informations.

     

    Quel est le système de notation ?

    notetondiplome notation.gifChaque étudiant peut déposer facilement son avis sur la formation choisie, de façon anonyme ou pas. Au total, le diplôme est noté sur 8 indicateurs et les notes vont de 1 à 10. Les éléments pris en compte sont : l'ambiance, les débouchés, l'emploi du temps, l'environnement, l'équipement de l'infrastructure, l'équipe pédagogique ainsi que la localisation et nouveauté, on peut aussi laisser son avis sur le coût global qu'engendre la formation.

    Pour avoir un aperçu complet de la formation, il est possible d'expliquer en détail en quoi consiste la formation, de donner un avis plus complet et d'indiquer le site Internet de l'école qui propose le diplôme. Le tout est présenté dans un premier temps comme une moyenne de tous les avis avant que ces derniers ne soient listés dans le détail.

    Et afin d'éviter toutes les polémiques comme celles soulevées par les sites de notation de professeurs, un avertissement indique que les noms propres sont interdits ainsi que toutes les informations permettant d'identifier une personne en particulier.

    Et pour ne pas pénaliser les formations qui auraient cherché à s'améliorer, au moment de la notation, l'année où la formation a été suivie est à indiquer...

    Vous pouvez retrouvez ci-contre la fiche de notation à remplir pour participer aux notations des différents diplômes.


    Et dans le futur ?

    Le site devrait bientôt être complété par une plateforme de conseils d'orientation. Ces conseils seront construits à partir des différents avis postés sur le site par des étudiants. Pour compléter le tout, c'est un forum qui est également en préparation et qui permettra de répondre à des questions plus précises d'étudiants qui n'auraient pas trouvé des réponses suffisantes.

     

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    L'éducation et la recherche réduites à enchaîner les grèves pour se faire entendre ?

    Ces derniers temps, l'actualité de l'éducation nationale est remplie de manifestations, de grèves sans donner l'impression en retour que ces dernières fassent réellement avancer les choses du côté du gouvernement. Pourtant la mobilisation ne faiblit pas voire est de plus en plus importante. Petit point sur une situation qui ne semble pas s'arranger.

     

    La politique de Nicolas Sarkozy remise en cause

    Malgré les récentes manifestations et les derniers discours du Président de la République, les fédérations de l'Education ont fixé un nouveau rendez-vous dans la rue car elles considèrent que les réponses de Nicolas Sarkozy ne sont pas suffisantes.

    Ce qui est remis en cause c'est notamment la suppression de postes dans l'éducation concernant les enseignements scolaires et dans le supérieur ainsi qu'à Jeunesse et Sports ainsi que la politique concernant l'Université et la Recherche ainsi que les moyens qu'il entend consacrer à l'éducation.

     

    Des suppressions de postes au secours du pouvoir d'achat...

    Le ministre de l'Education Xavier Darcos justifie la suppression de postes d'enseignants ou plutôt le fait qu'un enseignant sur deux partant à la retraite ne soit pas remplacé, par un nombre moins important d'élèves. Pour lui c'est également donner la possibilité aux enseignants de faire des heures supplémentaires afin d'augmenter leur pouvoir d'achat. Le risque étant qu'un enseignant doive partager son temps entre plusieurs établissements.

    Je vous propose de visionner la vidéo suivante où Xavier Darcos, invité de l'association Dauphine Discussion Débat explique sa politique et en quoi le raisonnement qui vient d'être évoqué est erroné.

     

     

    Sarkozy pour ou contre la recherche ?

    Concernant la politique autour de la recherche, le budget consacré, les résultats obtenus, ... il semblerait qu'il y ait également un décalage entre la réalité évoquée par le président dans son discours sur la recherche et l'innovation du 22 janvier 2009 et les chiffres. Pour lui, cette  dernière semble plutôt négative alors que la réalité constatée au quotidien par de nombreux organismes et scientifiques est plutôt positive au vue des moyens dont la recherche dispose en comparaison d'autres pays.

    Je vous propose également de visionner cette petite vidéo très bien faîte qui présente d'un côté les arguments du Président de la République et de l'autre ceux des chercheurs.

    Qu'attendent réellement les manifestants ?

    Sans doute d'être plus écoutés et de faire valoir la force du nombre et de la démocratie en montrant qu'ils ne sont pas du même avis que le Président. Est-ce que les prochains rendez-vous des 11 et 29 mars permettront pour autant de mieux faire entendre la voix du monde de la recherche et de l'enseignement ? Rien n'est moins sûr.