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    L'éducation et la recherche réduites à enchaîner les grèves pour se faire entendre ?

    Ces derniers temps, l'actualité de l'éducation nationale est remplie de manifestations, de grèves sans donner l'impression en retour que ces dernières fassent réellement avancer les choses du côté du gouvernement. Pourtant la mobilisation ne faiblit pas voire est de plus en plus importante. Petit point sur une situation qui ne semble pas s'arranger.

     

    La politique de Nicolas Sarkozy remise en cause

    Malgré les récentes manifestations et les derniers discours du Président de la République, les fédérations de l'Education ont fixé un nouveau rendez-vous dans la rue car elles considèrent que les réponses de Nicolas Sarkozy ne sont pas suffisantes.

    Ce qui est remis en cause c'est notamment la suppression de postes dans l'éducation concernant les enseignements scolaires et dans le supérieur ainsi qu'à Jeunesse et Sports ainsi que la politique concernant l'Université et la Recherche ainsi que les moyens qu'il entend consacrer à l'éducation.

     

    Des suppressions de postes au secours du pouvoir d'achat...

    Le ministre de l'Education Xavier Darcos justifie la suppression de postes d'enseignants ou plutôt le fait qu'un enseignant sur deux partant à la retraite ne soit pas remplacé, par un nombre moins important d'élèves. Pour lui c'est également donner la possibilité aux enseignants de faire des heures supplémentaires afin d'augmenter leur pouvoir d'achat. Le risque étant qu'un enseignant doive partager son temps entre plusieurs établissements.

    Je vous propose de visionner la vidéo suivante où Xavier Darcos, invité de l'association Dauphine Discussion Débat explique sa politique et en quoi le raisonnement qui vient d'être évoqué est erroné.

     

     

    Sarkozy pour ou contre la recherche ?

    Concernant la politique autour de la recherche, le budget consacré, les résultats obtenus, ... il semblerait qu'il y ait également un décalage entre la réalité évoquée par le président dans son discours sur la recherche et l'innovation du 22 janvier 2009 et les chiffres. Pour lui, cette  dernière semble plutôt négative alors que la réalité constatée au quotidien par de nombreux organismes et scientifiques est plutôt positive au vue des moyens dont la recherche dispose en comparaison d'autres pays.

    Je vous propose également de visionner cette petite vidéo très bien faîte qui présente d'un côté les arguments du Président de la République et de l'autre ceux des chercheurs.

    Qu'attendent réellement les manifestants ?

    Sans doute d'être plus écoutés et de faire valoir la force du nombre et de la démocratie en montrant qu'ils ne sont pas du même avis que le Président. Est-ce que les prochains rendez-vous des 11 et 29 mars permettront pour autant de mieux faire entendre la voix du monde de la recherche et de l'enseignement ? Rien n'est moins sûr.

     

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    Quand la vidéo devient un outil pedagogique à part entière

    Quand l'intéractivité s'invite à l'école... Lesite.tvest un bel exemple de ressources multimédias qui peuvent être utilisées pour structurer, animer et consolider les connaissances des élèves sur une notion particulière. Ce site se définit comme "L'espace vidéo des enseignants et des élèves" et ce n'est pas pour rien! En partenariat avec l'Éducation Nationale et France 5 notamment, ce site propose une nouvelle source de documentation très complète et qui ne cesse de s'enrichir. Petit tour d'horizon d'un site qui pourrait bien devenir indispensable.

    Les services proposés par lesite.tv

    Le site réunit aujourd'hui près de 2000 vidéos, te ce n'est pas prêt de s'arrêter. Les sujets abordés sont très variés. On trouve ainsi de quoi illustrer son cours quelle que soit la matière enseignée, le niveau de la classe et la thématique abordée. Les vidéos proposent un panel très large allant du documentaire, à l'archive, à des films d'animations, des reportages en langues étrangères, des entretiens avec des spécialistes... et se claquent sur le programme en vigueur. Bref, il y en a pour tout le monde !

    Très pratique, le site propose une recherche qui fait naviguer l'internaute par niveau et par matière mais également un moteur de recherche qui, à partir d'un mot, propose un ensemble de ressources. La navigation est claire et agréable. On ne s'y perd pas et surtout on ne perd pas de temps à chercher de quoi illustrer son cours.

    A qui s'adresse le site ?

    Bien entendu aux enseignants qui peuvent s'en servir comme un véritable outil pédagogique, outil qui prend tout son intérêt quand on connaît la place et l'importance que donnent les jeunes à la télévision et plus largement à l'image.

    Mais c'est bien là qu'est aussi la richesse du site. Il n'est pas réservé uniquement aux enseignants mais ouvert également aux élèves qui peuvent ainsi se documenter, réviser d'une façon inédite ou illustrer à leur tour un exposé...

    Comment ça fonctionne ?

    Le site propose de la vidéo à la demande. On peut y accéder dès lors que son établissement est abonné au service. Le prix de l'abonnement dépend du nombre d'élèves présents dans l'établissement et donc susceptibles de l'utiliser et de la localisation de l'école.

    Une fois la demande faite, l'établissement reçoit des codes ainsi que les enseignants qui le désirent. Il suffit alors de se loguer, et de regarder la vidéo en directe ou bien de la télécharger pour la regarder plus tard.

    Pour tout savoir sur ce site, je vous propose de visionner cette vidéo de présentation que vous pouvez également retrouver sur lesite.tv ou en cliquant directement ici.


    http://www.lesite.tv/abonnement/popup_presentation_cdrom.cfm

    Qu'en pensez-vous ? L'avez-vous déjà utilisé ? Quel place peut prendre un tel site dans votre façon d'apprendre ou de faire apprendre ?

     

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    Le 19e siècle dessine le visage de l'école

    Le 19e siècle voit se dessiner l'école telle que nous la connaissons aujourd'hui mais les difficultés sont nombreuses. le 18e siècle a permis d'apporter à la vue de tous le problème de l'école, le 19e siècle essaie de le résoudre et de créer un modèle efficace.

    pochette-revolution-pen.jpgLa Révolution Française et l'école

    Les révolutionnaires sont d'accord sur l'importance de l'école mais souhaitent réformer le système actuel où l'Eglise tient une part importante dans l'éducation puisque se sont souvent des religieux qui font l'école. Malgré leur désir de ne pas perturber le système éducatif en place, la confiscation des biens des religieux et la persécution souvent menée à leur encontre va faire chuter le taux d'alphabétisation de près de 20 % et ne laisser que l'apparence aux écoles. Les révolutionnaires proposeront des plans pour l'éducation mais qui seront écartés soit pour des questions d'idéologie soit pour des questions de budget. Avec la Terreur, enseigner devient de plus en difficile et aucune solution n'est trouvé à ce sujet prioritaire.

    De Thermidor au consulat, une application de l'école difficile

    Des plans pour l'Ecole complets sont proposés dès novembre 1794 mais faute de moyens l'Etat marque son recul par rapport à l'enseignement. Ainsi, si au départ une école par commune de 1000 habitants était prévue, elle ne sera assurée que par canton; De même, elle passe de l'état de gratuit, obligatoire à un enseignement très basique et non obligatoire. L'organisation générale n'est plus assurée par l'Etat mais par les communes. Enfin, la possibilité des écoles privés n'est pas fermé. Ces dernières vont alors s'ouvrir rapidement et sont souvent dirigées par l'Eglise. Les profils des enseignants se diversifient et l'écart entre le privé et le public se creuse notamment en termes de salaire, formation, moyens,....  On voit également apparaître des pensionnats payants. La mise en place du plan se révèlera donc inefficace et la population preferera largement le privé au public.

    L'Empire dans un pied sur l'autre...

    Sous l'Empire, l'école n'est pas le sujet de prédilection. On est plutôt occupé par les guerres et trouver l'argent nécessaire pour les faire. Du coup, il y a peu d'amélioration pour l'école sur cette période et les quelques fois où le sujet est abordé, il tournera autour de l'éducation de l'élite et non du peuple. Les paies sont supprimées pour les professeurs qui ne touchent que ce que les familles d'élèves leur donnent. Le privé continue donc à prendre de l'importance mais il ne peut satisfaire tous les besoins.

    En 1816, le discours change et une ordonnance prévoit que tous doivent recevoir une éducation de base. De plus, des dispositions comme le logement gratuit sont prévus pour les professeurs. L'école publique reprend donc peu à peu du poil de la bête même si elle est encore du ressort des communes et la loi semble donc efficace avec des inspecteurs de l'école qui assure que celle ci dispense le bon enseignement. A la Restauration, suivant le parti qui domine à la Chambre, les écoles privés verront tout à tour leur liberté restreinte ou rendue. 1827 est un tournant avec l'arrivée au pouvoir des libéraux qui vont installer des écoles normales.

    La monarchie constitutionnelle à la fin du Second Empire et l'école :

    Pour éviter qu'on endoctrine la jeunesse, on ne respecte pas la liberté d'enseignement. L'éducation primaire, de son côté, s'installe peu à peu. Le 28 juin 1833, c'est une avancée forte pour l'école qui est votée avec la loi Guizot qui donnera à l'enseignement le nom d' "Ecole Publique", qui autorise à nouveau la liberté d'enseignement et qui met en place une vrai organisation de l'école. Désormais, il y a l'école élementaire et supérieure, une école gratuite pour les plus pauvres, un droit des familles sur l'enseignement religieux. La condition des instituteurs est précisée et améliorée ainsi que le rôle des communes. De même, l'autorité de l'Etat sur les enseignants est instaurée. la guerre entre les écoles privées et publiques se poursuit en fonction des partis au pouvoir. On appellera la Seconde République, celle des enseignants.

    Ferry1869.jpgLa Troisième République et Jules Ferry

    La distinction entre école publique et privée tient à son financement. Ainsi de nombreux religieux enseignent également dans les écoles publiques faute d'enseignants laiques. L'école va être alors utilisée comme un véritable outil politique pour permettre à la Troisième République de rester en place et l'homme qui instrumentalise l'Ecole est Jules Ferry. Il va instaurer une école laique, former des professeurs républicains qui vont enseigner notamment la politique. On voit également apparaître le brevet de capacité pour enseigner, la création d'écoles pour les filles, la gratuitié de l'école primaire, l'école obligatoire jusqu'à 16 ans. Le programme est très efficace, et le taux d'alphabetisation s'envole.

    L'école est donc installée au 19e siècle. Pour découvrir ce que le 20e siècle va la faire devenir, rendez-vosu au prochain épisode...