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    Le bras de fer entre le monde politique et enseignant se poursuit...

    Avec l'approche de la fin de l'année scolaire et le contexte politique axé sur les réformes, on est en droit de se demander si le bras de fer qui est actuellement soutenu entre le monde politique et enseignant s'écroulera avec le début des vacances scolaires. Retour sur la réforme, l'opposition du monde enseignant et les conséquences que risquent de subir les élèves.

     

    La réforme du monde enseignant en pleine polémique...

    Le président Nicolas Sarkozy a promis une réforme de l'enseignement supérieur s'il était élu et il l'a donc lancé par l'intermédiaire de Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale et Valérie Pecresse, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. C'est donc reparti pour un tour sur un sujet où de nombreux gouvernements se sont déjà cassés les dents...

    Objectif principal pour cette réforme : rendre les universités autonomes. L'autonomie que veut voir se mettre en place le gouvernement est à la fois financier, administratif, gestion des bâtiments...

    Ce qui est plutôt une bonne intention mais alors où est le problème ? C'est que cette autonomie de l'université par rapport à l'Etat doit être compensée par un autre moyen car c'est bien connu l'argent ne tombe pas du ciel et sans rentrées d'argent, les universités à l'image des autres institutions ne peuvent pas fonctionner.

    Et c'est là que le mécontentement voit le jour puisque la solution proposée est la privatisation des universités ou comme diront les opposants à cette réforme « mettre l'université au service des intérêts des capitalistes » puisque les universités devront nouer des partenariats financiers avec des partenaires qu'ils choisiront et qu'ils auront préalablement déniché.

     

    Quelles sont les principales peurs du monde de l'enseignement supérieur ?

    De voir se réduire la démocratie qui existe actuellement à l'intérieur des universités puisque les changements administratifs modifieront par exemple la composition du Conseil d'administration. En effet, au fur et à mesure que des éléments extérieurs prendront racine dans l'université, ils prendront également de plus en plus de place au sein de ce dît conseil, places attribuées auparavant à des élèves, professeurs, personnels techniques... Ce qui prend toute son importance quand on sait que c'est ce conseil qui décide de la politique menée par l'école.

    De voir les entreprises avoir la main mise sur les programmes. L'université devra répondre aux besoins immédiats des entreprises en formation sans bénéficier d'un certain recul puisque ce recul pourrait très bien se traduire financièrement.

    De voir le statut même du personnel changé. Alors qu'actuellement les professeurs sont des fonctionnaires et à ce titre protégés, ils pourront être engagés désormais comme n'importe quel salarié en CDI.

    Alors c'est pour toutes ces inquiétudes que manifestations et blocages sont apparus au sein des universités. Je vous propose de visionner une vidéo où un professeur explique pourquoi il fait grève.

     

    Quelles conséquences pour les élèves ?

    Les blocages des universités ne semblent pas de résoudre partout avec une opposition qui semble toujours tenir le coup. Alors même si dans les universités les élèves ont des avis partagés, le constat est le même : avec les blocages d'universités qui perdurent ce sont les cours qui s'arrêtent totalement... Ce sont donc la date des examens qui est remise en question.

    En effet, si les salles d'examens étaient débloquées à temps, c'est la question du programme qui se poserait. Le temps d'enseignement ayant été réduit, ce sont la possibilité des sujets d'examens qui seraient trop réduits et les examens pourraient donc délivrés des diplômes ayant une valeur moindre que les années précédentes. La solution pourrait donc venir d'un report des examens pendant l'été ou à la rentrée...

    Qu'en pensez-vous ? Votez  en utilisant le sondage mis à votre disposition sur le côté gauche !

     

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    Kidimath ou quand les profs de maths créent leur propre site de soutien scolaire gratuit

    kidimaths logo.gifUne des actualités des TICE dans l'enseignement est l'apparition de nombreux sites de soutien scolaire qui si parfois provoquent la polémique, montrent qu'il y a un vrai besoin côté élèves. Le point sur cette nouvelle proposition qui sort du lot puisque ce sont les professeurs eux-mêmes qui ont conçu ce site de soutien scolaire, spécial maths. Sur une idée et initiative  de l'association Sésamath...

     

    Un site gratuit et de qualité pour s'auto évaluer de façon pertinente

    kidimath home.gifC'est le 30 mai 2009 qu'est prévu l'ouverture officielle de Kidimath et ce dans un esprit solidaire, sans avoir la moindre problématique de profit avec des contenus libres de droit et gratuit pour que le maximum d'élèves puissent en profiter. Le site de soutien scolaire Kidimath sera donc sans publicité.

    Alors certains diront qu'on ne peut pas avoir des contenus de qualité et gratuit mais ce site devrait prouver le contraire puisque ce sont les professeurs eux-mêmes qui l'ont conçu en collaboration et surtout en phase avec leurs exigences. Leur pari est donc de créer avec ce site une vraie complémentarité entre les cours et les devoirs et révisions à la maison.

    Oui mais est ce que cela va vraiment permettre aux élèves de progresser ? En tout ce qui est sûr kidimath interieur.gifc'est qu'ils auront une meilleure visibilité sur leurs niveaux grâce à un système d'autoévaluation qui évalue en partant des mêmes critiques que ceux appliqués directement par le professeur au sein de la classe.

     

    Et si on parlait du contenu ?

    Le site devrait proposer plus de 1600 exercices interactifs, accompagnés chacun d'une aide animée. Cela permet aux élèves de passer d'un statut passif à un statut actif pour dépasser la peur de l'erreur. Un des autres avantages des animations présentes en soutien des exercices est d'être une aide supplémentaire pour les parents souhaitant aider leurs enfants.

    En plus de ces exercices actifs, c'est un ensemble de jeux logique, de calcul mental qui sont présents pour donner le goût des mathématiques aux plus récalcitrants.

    Je vous propose de regarder une vidéo de présentation pour découvrir le site en avant-première.

     

     

     

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    Du tableau noir au TBI...

    Le tableau a toujours été l'élément central de la classe. C'est là où professeur et élèves se rencontrent autour d'une transmission des connaissances. Ces dernières années avec les progrès technologiques et l'apparition des TICE dans l'enseignement, le tableau noir a évolué. Retour sur cette évolution et présentation du tableau blanc interactif dît TBI.

    tableau.jpgDu noir au blanc...

    Le tableau noir est présent depuis le début du 20ème siècle dans les salles de classe. Outil indispensable, le tableau noir est néanmoins d'une utilisation limitée pour le professeur qui ne peut qu'inscrire des éléments sur un tableau où la projection d'images est impossible.

    Pour pallier à ce problème, l'imprimerie va peut à peut permettre de réaliser des cartes en relief ou pas pour les cours par exemple de géographie. Mais de telles cartes ou images sont coûteuses et ne permettent de pas de prendre en compte les évolutions d'autant plus qu'elles sont encombrantes.

    L'évolution du tableau noir a transformé cet outil de base en tableau blanc. Si au départ, cela permet effectivement de dégager moins de poussière, d'être plus propre, il a également l'avantage de pouvoir prendre en compte les progrès de l'optique. C'est en quelque sorte l'ancêtre du TBI.

     

    De la simple projection d'image au TBI

    255234280UB_2315.JPGDes nouvelles machines apparaissent dans les salles de classe permettant de visionner des diapositives. On peut les visionner sur tous espaces blancs dont les tableaux blancs. Le nombre d'images qu'il est possible de visionner est démultiplier et à l'avantage des cartes ou autres images que l'on accroche sur les crochets du tableau noir, on peut « écrire » des informations sur le tableau blanc où est projeter l'image.

    Après cet appareil à diapositives, on voit apparaître dans les salles de classe des rétroprojecteurs qui sont plus facile d'utilisation pour les professeurs puisqu'ils peuvent faire des montages. Ils peuvent ainsi préparer à l'avance des textes à projeter, des images,... Mais là encore, il y a une limite : la projection est immobile. Il est donc difficile de mettre en scène des situations ou des mouvements.

    La télévision va donc permettre de révolutionner l'enseignement par les images animées qu'elle permet de découvrir. Finalement, ce qui vient à manquer aux professeurs est l'interactivité et un contrôle total de ce qui est montré aux élèves puisque si les sources d'enseignements varient, elles ont chacune leurs limites. C'est l'arrivée progressive du TBI dans nos salles de classes qui est en train de changer la façon même d'enseigner en promouvant un élève actif plutôt qu'un élève passif pour apprendre de façon plus efficace.

    Rendez vous dans un prochain billet pour découvrir comment fonctionne le TBI et des exemples de ce qu'il permet de faire.