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Médias - Page 5

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    Vers une théâtralisation de l'information ?

    Le débat autour des châtiments corporels a été relancé la semaine dernière lorsqu'un professeur a giflé un élève insolent. Sujet qui pique au vif bon nombre de personnes, on peut se demander s'il n'est pas l'objet d'une théâtralisation de la part des médias. On nous donne l'information par petits bouts, mais est ce pour entretenir le suspense ou bien parce que les médias n'ont l'information complète dans les temps ?

    Qui en parle ? Tout le monde c'est à dire tous les médias. Sujet sensible qui est évoqué souvent avec passion par les radios, les journaux, la télévision.

    Pourquoi ce sujet interesse t-il autant les français ? Sans doute parce qu'il est révélateur d'un profond malaise dans le monde de l'enseignement. De nombreux professeurs se disent à bout de force face à des élèves qui n'esaient que trop souvent de les pousser à bout... De plus aujourd'ui c'est aussi un débat européen comme le prouve la vidéo ci dessous en provenance du Conseil Européen qui milite pour une école sans fessée.

     

    Qu'en est t-il de l'information ? A la radio, on entendra tout d'abord qu'un prof a giflé un élève insolent. Peu de temps, on nous précisera que l'insolence de l'élève se résume si on peut dire au mot "connard" qui a de quoi énervé. On en conclut donc un pur réflexe de la part du professeur. Mais voilà qu'une nouvelle information est apportée le lendemain. Le professeur n'aurait pas giflé l'élève directement mais l'aurait auparavant entraîné vers le fond de la classe. Alors ce n'est pas un geste spontané mais réfléchi ? De quoi nous faire perdre la tête. Et pour ajouter au suspense, on apprendra que l'enseignant est une personne fagilisée qui a été alcoolique. Alors tout ceci n'est peut être pas dû à l'élève... A ceci s'ajoute l'amende de 800 euros... Bref, ce qu'on a surtout compris c'est qu'il y a un profond malaise dont on parle de plus en plus souvent et dont la gifle n'est qu'un élément révélateur. Et c'est ce que rélève aussi la raison de la plainte déposée par le père de l'élève. Pour lui, il ne s'agit pas d'une correction mais d'une violence sur mineur... Il ne reste qu'à attendre le prochain cas... Ce qui est certain c'est que ca fait de l'audience car c'est un sujet qui touche les nombreux français...