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Vers une théâtralisation de l'information ?

Le débat autour des châtiments corporels a été relancé la semaine dernière lorsqu'un professeur a giflé un élève insolent. Sujet qui pique au vif bon nombre de personnes, on peut se demander s'il n'est pas l'objet d'une théâtralisation de la part des médias. On nous donne l'information par petits bouts, mais est ce pour entretenir le suspense ou bien parce que les médias n'ont l'information complète dans les temps ?

Qui en parle ? Tout le monde c'est à dire tous les médias. Sujet sensible qui est évoqué souvent avec passion par les radios, les journaux, la télévision.

Pourquoi ce sujet interesse t-il autant les français ? Sans doute parce qu'il est révélateur d'un profond malaise dans le monde de l'enseignement. De nombreux professeurs se disent à bout de force face à des élèves qui n'esaient que trop souvent de les pousser à bout... De plus aujourd'ui c'est aussi un débat européen comme le prouve la vidéo ci dessous en provenance du Conseil Européen qui milite pour une école sans fessée.

 

Qu'en est t-il de l'information ? A la radio, on entendra tout d'abord qu'un prof a giflé un élève insolent. Peu de temps, on nous précisera que l'insolence de l'élève se résume si on peut dire au mot "connard" qui a de quoi énervé. On en conclut donc un pur réflexe de la part du professeur. Mais voilà qu'une nouvelle information est apportée le lendemain. Le professeur n'aurait pas giflé l'élève directement mais l'aurait auparavant entraîné vers le fond de la classe. Alors ce n'est pas un geste spontané mais réfléchi ? De quoi nous faire perdre la tête. Et pour ajouter au suspense, on apprendra que l'enseignant est une personne fagilisée qui a été alcoolique. Alors tout ceci n'est peut être pas dû à l'élève... A ceci s'ajoute l'amende de 800 euros... Bref, ce qu'on a surtout compris c'est qu'il y a un profond malaise dont on parle de plus en plus souvent et dont la gifle n'est qu'un élément révélateur. Et c'est ce que rélève aussi la raison de la plainte déposée par le père de l'élève. Pour lui, il ne s'agit pas d'une correction mais d'une violence sur mineur... Il ne reste qu'à attendre le prochain cas... Ce qui est certain c'est que ca fait de l'audience car c'est un sujet qui touche les nombreux français...

 

 

 

Commentaires

  • Finie l’époque où toutes les dérives des enseignants étaient tolérées. Désolé pour les nostalgiques… Cette affaire n’a rien à voir avec une simple gifle réflexe donnée en réponse à un élève incorrect . Boire ou enseigner il faut choisir.
    Le sujet défraie la chronique : un professeur d’un collège de Berlaimont (Nord) qui aurait gifflé un élève s’est retrouvé en garde à vue à la suite d’une plainte par le père du jeune collègien de 11 ans. Selon la version des journalistes, “l’élève a traité le professeur de connard, le prof a réagit en giflant l’élève”, fin de l’histoire.
    Mais la version donnée par le procureur diffère quelque peu. Voici donc la vraie chronologie des évènements selon le procureur, Monsieur Beffy :
    La table de l’élève n’étant pas rangée, le professeur arrive là où se trouve l’élève, au fond de la classe, et sans dire un mot, d’un revers de main, met l’ensemble des affaires de l’élève par terre.
    L’élève demande au professeur “Pourquoi avoir fait cela, monsieur ?”
    Pour toute réponse, le professeur - dont on apprend qu’il reconnaît avoir un problème avec l’alcool depuis 4 ans et qui avait 0,36mg dans le sang au moment de son interpellation - le soulève par le col et le plaque contre un mur de la classe.
    “Connard” marmonne alors l’enfant, probablement humilié et déjà victime d’une violence à ce moment là des faits.
    C’est à ce moment là seulement que le professeur lui met une gifle, puis le traîne du fond de la classe jusqu’à son bureau (à l’autre bout de la classe), avant de l’amener dans une autre salle pour lui faire rédiger une lettre d’excuse. Devant tous les élèves, dont deux filles, choquées, partent vers l’infirmerie en pleurs.
    Il reviens ensuite dans la classe en déclarant “L’incident est clos, vous n’en parlez à personne” : une réaction d’enseignant qui n’a rien à se reprocher bien entendu.
    SOURCE : www.et-pourtant.org/actualites/eleve-gifle-et-enseignant-arrete-ce-qui-sest-vraiment-passe-a-berlaimont.html

  • Il serait temps que l'on soit véritablement informé. Les mensonges récurrente par omission dans les médias sont une forme de manipulation de l'opinion public. De nombreux journalistes se sont abtenus de dire ce qu'il s'était pas avant la gifle.
    Un autre lien très instructif où il mentionne que cet enseignant s'est fait contrôler un mois seulement après cet histoire avec une lourde alcoolémie au volant. Peut-être n’avait-il pas sa dose la première fois ?
    www.lepost.fr/article/2008/03/28/1173429_gifle-de-berlaimont-le-professeur-condamne-pour-alcoolemie-au-volant.html

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