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    Une interactivité décevante chez Maxicours

    Maxicours est certainement un des sites de soutien scolaire qui bénéfice d'une des meilleures notoriétés en ce moment. Mais cette notoriété est-elle bien méritée quand il s'agit d'interactivité ? Le site propose actuellement des programmes "classiques" de soutien scolaire du Primaire au Lycée calqués sur les programmes de l'Éducation Nationale mais également des cours pour préparer des concours administratifs ou des cours pour adultes. Petit panorama de ce que propose le site en terme d'interactivité pour se faire une idée...

    maxicours home.gif

    Petite présentation de Maxicours

    Une fois qu'on est abonné, le site donne accès à la classe choisie mais également au niveau inférieur et supérieur. Ainsi un élève de seconde aura par exemple accès aux programmes des Premières mais aussi à celui de la Troisième pour réviser s'il le souhaite d'anciennes notions.

    L'élève a accès à un tableau de bord qui lui permet de se situer sur le contenu proposé par Maxicours. Toutes les matières sont bien entendues proposées.

    Quelle intéractivité pour Maxicours ?

    Maxicours propose des vidéos, premier élément d'intéractivité mais également des exercices interactifs. Et c'est là que le bas blesse. Il ya très peu d'exercices différenciés. L'essentiel de l'interactivité tient aux qcm qui sont proposés à toutes les matières. Seuls, un dictionnaire notamment sur les verbes irréguliers proposent une autre façon de faire, ou des exercices de calcul simple qui sont transformés en jeux et accompagnés d'une petite animation. Le site propose bien pour l'été, un e-cahier de vacances mais ce dernier ne reprend ni plus ni moins que ce qui est proposé tout au long de l'année.

    maxicours qcm.gif         maxicours cours video.gif

    C'est finalement quelque peu décevant pour le leader du soutien scolaire qui se veut interactif. Toutes les fortes avancées que le site met en avant dans les communiqués de presse ne sont encore qu'à l'état de test et donc non présentes pour le moment sur le site. Il faut sans doute être patient...

    Et vous, avez-vous déjà inscrits ou été inscrits sur Maxicours ? Qu'en pensez-vous ?

     

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    Des sites pour noter les profs : pour ou contre ?

    Depuis quelles années, on voit fleurir sur la toile des sites qui proposent de noter le corps enseignant en prenant plus ou moins la justification que les professeurs le font bien avec leurs élèves. Si le dernier en date Note2Be a fait polémique, l'idée n'est pas nouvelle. Qui sont ces sites ? Pour ou contre ?

    Un phénomène qui s'inscrit dans la durée et à l'international

    Le phénomène n'est pas nouveau : dès 2004, le site Jenotemonprof.com propose déjà un système de notation des professeurs. La philosophie du site est alors de proposer un "espace de dialogue et d'échanger" pour permettre aux lycées et aux collégiens de s'exprimer librement sur tous les sujets touchant aux études, le tout de façon anonyme et gratuite.

    jenotemesprofs.gif site usa.gif  siteallemand.gif

    Si ces sites de notation sont présents en France, ils le sont aussi notamment en Allemagne avec le site Spickmich.de ou aux États-Unis avec le site ratemyprofessors.com. Tous ces sites semblent être appréciés par les internautes, du moins les étudiants, et génèrent du trafic. Certains sites vont même plus loin et proposent de noter l'aspect physique du professeur par exemple. A noter que lors de leurs sorties, ces sites ont également fait débat et certains ont dû se présenter à la justice.

    Le site Note2be, dernier-né des sites de notations

    note2be bannière.gifEn France, le dernier-né est celui de Note2Be.com. Crée en février 2008, le site fait débat et profite du buzz qui en découle. Il a été lancé avec son slogan"Prends le pouvoir et notes tes profs" (voir image ci-contre).

    Quel est son principe ? Les élèves sont invités à noter leurs professeurs en fonctions de 6 critères : intéressant, clair, disponible, équitable, respectueux, motivé. Le site calcule ensuite une moyenne à partir de ces critères. Actuellement, la moyenne générale des professeurs en France est de 14/20 ce qui n'est pas si mal.

    Prenant acte de la décision de justice de la Cour d'Appel de Paris du 25 juin, le site propose actuellement une deuxième version qui reprend les mêmes critères que la première mais tout en préservant les données personnelles en conformité avec la CNIL. Autre évolution majeure du site, il proposera bientôt de noter également l'ensemble des professionnels et les services qu'ils proposent en fonction des demandes des internautes. Les nouveaux candidats notés sont ainsi par exemple, la SCNF ou la Poste d'après le dernier communiqué de presse du site.

    Quelle est la polémique ?

    Le site Note2be a été crée dans le contexte du rapport Attali qui préconise de trouver un système pour noter les professeurs. Prenant le conseil au pied de la lettre, le site Note2be n'a cessé depuis de faire rebondir la polémique. En effet, les débordements que pourraient provoquer ce site ont inquiété notamment les syndicats qui craignent "des dérives très graves". De son côté, Xavier Darcos a indiqué que le fait de noter les professeurs étaient uniquement du ressort de l'Éducation Nationale et que par conséquent, il condamnait l'ouverture de ce site.

    Le problème principal viendrait en fait de la protection des informations nominatives telles que le demande la CNIL. Elles n'auraient pas été respectées. En effet, le site révelait qui étaient exactement les professeurs, leur lieu d'enseignement ainsi que les classes enseignées, ce qui n'a pas du tout été apprécié des enseignants. Signes manifestes de mécontentements, une pétition a été lancée par CPRLIL (Collectif Pour le Respect de la Loi Informatique et Libertés) et la CNIL a reçu 17 plaintes et 160 signalements ce qui l'a amené à se déplacer dans les locaux de la société qui édite le fameux site Internet. De plus, les enseignants ont choisi de s'exprimer au travers d'un un blog intitulé ContreNote2Be.

    C'est pour l'ensemble de ces raisons que le site a dû se présenter devant la justice. Si aujourd'hui, le site a ouvert avec une nouvelle version, on peut toujours se demander si de tels sites sont une bonne ou une mauvaise chose, à la fois du point de vue des professeurs et du point de vue des élèves.

    Voici une vidéo qui explique l'ensemble de l'histoire de NotetoBe.com :

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    Pour une plus grande utilisation des NTIC dans l'enseignement

    Renaissance Numérique est une association qui agit sur le thème de la fracture numérique. Crée en novembre 2005, elle réunit des experts engagés qui sont des dirigeants d'entreprises et des universitaires. L'objectif de l'association est double : il vise à la fois à réfléchir à ce qu'il est possible de faire pour réduire la fracture numérique et également à mettre en place des mesures concrètes pour voir se développer le numérique en France. Si Renaissance Numérique à une visée économique, elle revendique également une visée citoyenne en développant des actions qu'elle souhaite bénéfiques pour tous les français.

    renaissance numerique home.gif Des actions ciblées pour faire avancer le numérique en France

    L'association a notamment adresse une lettre au Président Nicolas Sarkozy au début de son mandat en pour lui proposer des axes très concrets permettant de réduire la fracture numérique qui est importante. En effet, la France n'est que le 19ème pays à être connecté derrière la Lettonie avec seulement 50 % de personnes à  bénéficier d'un accès à Internet. De même l'âge du parc informatique dans nos écoles est de 7 ans. C'est sur ces constats que Renaissance Numérique propose des mesures pour faire bouger les choses.

    Sa dernière action est notamment de proposer dans un premier rapport, une réflexion autour de 12 mesures pour permettre de réduire de façon concrète cette fracture numérique. Ce projet a été appelé 'L'initiative de la France Numérique.com" et s'inspire du dernier Grenelle de l'Environnement. Il s'agit de proposer à terme 12 mesures concrètes pour réduire la fracture numérique et qui seront remises au Premier Ministre ainsi qu'au Secrétaire d'État au développement économique Luc Besson avant le 31 juillet 2008. Et l'une de ses propositions concernent directement l'enseignement et les NTIC.

    Comment ont été préparée ces propositions et de quoi parlent-elles ?

    Les axes de réflexion ont été menées sur 6 sujets différents afin de couvrir l'ensemble du numérique. Chaque sujet a été étudié par un groupe de travail

    • "Équiper et former les foyers défavorisées (le reconditionnement d'ordinateurs)
    • Diffuser l'Internet très haut débit dans les zones rurales
    • Former et accompagner les seniors dans l'usage des NTIC
    • Mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire
    • Développer l'équipement et les usages dans les TPE / PME
    • Rendre le web accessible aux personnes handicapées".

    Et si l'alarme concernant l'importance de la fracture numérique a été lancée par Renaissance Numérique, c'est un appel à contribution générale qui a été fait pour la rédaction d'un rapport stratégique sur les actions à mener. En effet, les 6 groupes de travail ont mis en ligne le résultat d'un premier travail, encourageant les internautes à venir l'enrichir de leur propre réflexion. L'association compte beaucoup sur la participation des internautes et ainsi l'esprit de citoyenneté des français.

    Vous pouvez retrouver le détail du projet en cliquant ici.

     Fracture numérique et enseignement : quelles propositions ?

    renaissance numerique rapport.gifAujourd'hui, le marché des TICE proposant du contenu aux enseignants pour leurs cours, n'est encore que peu développé. C'est un domaine encore fragile qui a besoin d'aides financières pour encourager les entreprises à s'y investir totalement notamment en ce qui concerne la recherche.

    Pour "mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire", voici les deux mesures qui ont été proposées.

    • "Inciter les enseignants à mieux utiliser les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE) : former et évaluer."

    Aujourd'hui les professeurs utilisent les NTIC de façon courante mais peu ont intégré les TICE dans leurs cours alors qu'ils peuvent être un véritable soutien. Pour encourager leur utilisation, ce sont des formations qui vont être proposés aux enseignants ce qui permettrait de cette façon d'apporter également un bénéfice réel aux élèves. Cette formation se fait dans le cursus de l'IUFM où elle est actuellement proposée. Il s'agit ici, d'augmenter le temps imparti à cette formation afin d'être sûr que nos prochains enseignants maîtriseront totalement les TICE pour une utilisation au quotidien. Pour valider ces acquis, une évaluation pourrait être mis en place.

    Pour que cette formation TICE fasse par la suite partie intégrante du processus d'enseignement auprès des élèves, Renaissance Numérique recommande également de mettre en ligne un important contenu TICE. C'est également des portails dédiés aux partages des connaissances et expériences qui sont recommandés.

    • "Faire en sorte que des moyens financiers plus importants soient mis en oeuvre pour financer la recherche dans les Technologie et de la Communication pour l'Education (TICE) et sensibiliser les entreprises à l'existence de telles potentialités."

    Peu d'entreprises s'intéresse dans leurs recherches aux TICE. Pour y remédier une publication d'appel d'offres sur les TICE de la part du gouvernement parait indispensable pour "donner l'impulsion de départ". Il s'agit de sensibiliser fortement les entreprises pour ensuite encourager l'usage des TICE par des aides pour les enseignants, par exemple, qui peuvent être proposées pour ceux qui souhaitent intégrer ce type de ressources à leurs cours.

    Pour consulter ce premier rapport, cliquez ici

    Préparation d'un rapport final pour fin 2008

    Dans le but de finaliser le rapport, deux journées de tables rondes seront également organisées en novembre 2008 qui prendront en compte à la fois l'avis des professionnels du numérique mais également les conclusions des 6 groupes de travail et toutes les réflexions amenées par les internautes. Ces deux journées de table ronde visent à proposer à terme une synthèse de ce qu'il est possible de faire de suite pour réduire concrètement la fracture numérique.