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Technologie interactive - Page 9

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    Wikipédia ou le collaboratif : bonne ou mauvaise chose ?

    wikipedia2.gifOn ne peut nier aujourd'hui le rôle et l'importance de Wikipédia sur la toile surtout parmi les élèves. Si auparavant, quand une recherche était à faire, on passait par la bibliothèque et ses encyclopédies et ouvrages de référence, aujourd'hui les élèves passeraient plutôt par Google et Wikipédia pour trouver les informations dont ils ont besoin. Le danger : la source de l'information trouvée qui n'est pas toujours fiable et très peu vérifiée... Et c'est bien là le danger de Wikipédia...

     

    Un Wikipédia souvent spécieux, parfois capiteux ?

    Tour à tour encensé ou descendu en flèche, c'est le principe même de Wikipédia qui a fait son succès qui fait également son malheur. « Projet d'encyclopédie librement réutilisable que  chacun peut améliorer », cette encyclopédie permet d'avoir accès à un grand nombre d'information, venant de n'importe quel individu. Mais oui, voilà, si c'est n'importe qui, est ce que l'information est fiable ?

    Pour beaucoup, les avantages à trouver une réponse sur tout (et n'importe quoi) ne valent pas les dérives que l'encyclopédie entraîne. En effet, l'encyclopédie en ligne peut être souvent spécieuse, parfois capiteuse...

    Spécieuse ? C'est sans doute un des plus grands dangers des articles présents sur Wikipédia. En effet, certains articles peuvent avoir une apparence de vérité mais sont susceptibles de tromper.... Puisque tous les articles ne sont pas écrits forcément par des spécialistes... Wikipédia répondrait sûrement que c'est là qu'est toute la richesse d'avoir une encyclopédie que chacun peut modifier pour l'améliorer. Il reviendrait donc à l'internaute de ne pas prendre l'information donnée pour argent comptant. Mais ce système permettrait surtout de bénéficier de l'expérience pratique des internautes sachant que les spécialistes d'un sujet sont bien entendus inviter à apporter leur contribution pour le plus grand bonheur des internautes.

    Capiteuse ? C'est là que les articles de Wikipédia peuvent devenir vicieux... puisqu'ils chercheraient à tromper, à induire en erreur de façon intentionnelle ! Des idéologies peuvent ainsi être ainsi mises en avant...

     

    wikipedia qualité.gifWikipédia pas forcément mieux ou pire que les encyclopédies papiers...

    Sur son site Internet, Wikipédia répond aux objections soulevées par le système de wiki. Concernant les articles de mauvaise qualité, le site répond qu'on peut corriger les erreurs et que les encyclopédies payantes contiennent aussi parfois des erreurs. Et que même ces dernières proposent de plus en plus de la possibilité d'écrire des articles puis de les soumettre à des corrections. Il faut juste être un peu patient pour avoir son article corrigé...

    Et là encore, c'est une des différences fondamentales entre Wikipédia et les encyclopédies payantes. Chez Wikipédia, rien n'est figé et s'il n'y a pas de corrections c'est qu'on peut à tout moment modifier un article se défend le site Internet. De plus, deux labels ont été instaurés sur le site pour garantir l'information : le « bon article et l'article de qualité attribués après un vote - révocable - de la communauté des wikipédiens. »  Cela permet d'avoir une confiance plus franche dans certains articles et assurer aux internautes des articles de qualité.

    Enfin, pour croire en un tel projet, il paraît évident qu'il ne faut pas penser que toutes les personnes écrivant des articles le font pour de mauvaises raisons. Il faut sûrement aussi croire que se réunir, collaborer à un projet, c'est vouloir le tirer vers le haut et toujours penser à progresser.

    Pour découvrir en détail toutes les réponses de Wikipédia aux objections soulevées par le fonctionnement même du site, vous pouvez cliquez ici.

     

    Esprit critique et erreur de jeunesse : des efforts à faire de chaque côté de la barrière...

    Concernant le fait de croire sur parole ou pas une information délivrée, c'est un problème que l'on rencontre sur tous les supports. A nous, de ne pas prendre l'information pour argent comptant mais de la confronter à d'autres sources. Peut-être une simple habitude à reprendre, celle de prendre le temps de vérifier l'information et de faire fonctionner sa réflexion. Dans la société de consommation où nous nous trouvons, nous avons sans doute, que trop l'habitude de consommer sans nous poser de questions...

    Finalement le problème de Wikipédia est peut être beaucoup plus simple, celui d'un simple problème de  jeunesse. Ainsi concernant la structure même du site, des moyens sont mis en place pour signaler les meilleurs articles mais également débusquer la mauvaise information. Mais c'est également avec le temps que le site va se bonifier puisque les erreurs vont être progressivement corrigées par la communauté elle-même.

     

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    Infolangue ou l'avenir des langues à l'école

    L'intégration des NTIC dans l'enseignement est un nouveau défi auquel sont confrontés les professeurs. En effet, ces nouvelles technologies offrent de nouvelles façons d'apprendre mais elles sont également l'occasion d'apprendre de façon plus ludique. Infolangue entre dans ce cadre : cette plateforme approuvée par le Ministère de l'Education Nationale propose une façon complémentaire d'apprendre les langues vivantes.

     

    Infolangue, une plateforme complète

    infolangue.gifQuelle est l'avantage de cette plateforme ? Elle est à la fois utilisable en cours mais également disponible au domicile des élèves si ces derniers souhaitent continuer à travailler les langues vivantes.

    Infolangue est une bibliothèque multimédia en version originale éditée par Reverso et Softissimo. Elle est disponible pour l'apprentissage de l'anglais, de l'allemand et l'espagnol. Elle permet de travailler l'oral de ces langues de la 4ème à la Terminale. Pour cela, de nombreux types de documents différents sont proposés. On y retrouve des extraits des bandes d'annonces de films, des extraits de films, des interviews mais aussi des reportages scientifiques et économiques...

    Plusieurs parcours sont proposés à l'élève et permettent d'utiliser l'ensemble des fonctionnalités de la plateforme. Compréhension de l'oral, compréhension approfondie, pratique de l'oral et pratique libre sont les 4 approches pédagogiques qui sont proposées.

    Un moteur de recherche permet également de découvrir rapidement et facilement tous les documents disponibles. Pour cela, il suffit de choisir la langue et de faire par la suite une recherche simple ou multicritère.

     

    Apprendre à l'école mais aussi s'entraîner chez soi

    infolangue extrait.gifVous avez peut-être connu au cours du lycée, les TP de langues qui se déroulaient dans un laboratoire de langue où casque sur les oreilles, des exercices sur papier étaient à rendre à la fin de la séance. Infolangue est en quelque sorte l'évolution de ces laboratoires de langues. A la place d'une bande audio, ce sont des activités pédagogiques sur cette plateforme qui sont proposées suivant le niveau de l'élève et encadrées par l'enseignant. Et l'avantage, c'est que si les professeurs peuvent s'en servir dans le cadre de leurs cours, l'élève peut continuer à s'entraîner sur la plateforme, une fois qu'il est chez lui, de façon autonome.

    « Pour chaque média, des parcours prédéfinis et des activités optionnelles élaborées par une équipe pédagogique sont proposés. Ils permettent d'aborder les médias selon différentes approches pédagogiques et privilégient, selon les objectifs de chacun, la compréhension ou la pratique de l'oral de façon guidée ou libre. »

    infolangue extrait 2.gifAvec chaque élément de la bibliothèque multimédia, on retrouve en accompagnement, une notice qui permet de connaître la durée de l'extrait, son niveau mais également par exemple de connaître le producteur dans le cadre d'un film et de retrouver un résumé. Pour pouvoir aller plus loin dans la compréhension, des éléments permettant de comprendre le contexte du document présenté sont proposés ainsi qu'une traduction dont l'accessibilité va dépendre du parcours choisi.

    Enfin la barre d'outils permet d'accéder aux fonctions accompagnant le parcours choisi. On y retrouve par exemple la possibilité d'afficher ou de masquer la transcription notamment pour les expressions ou les mots difficiles, la prononciation du passage de façon rapide ou lente, le dictionnaire pour la traduction du mot choisi, le téléchargement de fichier audio quand la version MP3 est disponible, des activités d'entraînement ou d'autoévaluation qui permettent de vérifier la bonne compréhension du média, la possibilité d'enregistrer sa voix.

    Pour mieux comprendre les possibilités de la plateforme, je vous proposer de visionner la démonstration en cliquant ici.

     

    Prix et autres avantages...

    Ce sont les établissements qui achètent la licence via le site CNS (Canal Numérique des Savoirs). Le prix varie suivant le nombre d'élèves qui auront accès infolangue.com. Le premier prix, soit 290 €, rend la plateforme accessible à 300 élèves. Plusieurs palettes de prix sont possibles en fonction du nombre d'élèves. Le coût maximum sera de 890 € pour une connexion de plus de 1200 élèves. Une façon de permettre à tous les élèves d'avoir accès à des sources multimédias pour se perfectionner et donc de réduire les inégalités en plaçant le coût de la plateforme du côté de l'éducation nationale.

    Et le bonus dans tout ça, c'est qu'Infolangue est une plateforme agréable, claire. La navigation est fluide. Développée en flash, elle permet d'avoir une compatibilité maximale avec les ordinateurs des utilisateurs.

    Et l'avantage de la plateforme, c'est que cette dernière est évolutive puisqu'elle a pour vocation de s'enrichir régulièrement de nouveaux contenus multimédias.

     

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    Les enseignants bientôt remplacés par des robots ?

    C'est l'expérience qui est en cours actuellement au Japon. Un robot s'est retrouvé à la tête d'une classe. Et si pour le moment si ce robot est testé dans une école primaire de Tokyo, il pourrait bien se retrouver rapidement employé à plein temps si le test est concluant.

     

    Un robot dernier cri...

    C'est le professeur de sciences Hiroshi Kobayashi qui a mis au point ce premier robot-professeur, un robot qui est le résultat de 15 années de travail. Nommée Saya, le robot a le visage d'une étudiante et peut exprimer plusieurs émotions grâce à 18 moteurs intégrés au niveau du visage qui vont permettre de montrer la joie, la surprise, la peur, le dégout, la tristesse ou la colère.
    robot saya.gif

    En plus de disposer de cette palette d'émotion, Saya est également polyglotte, fait l'appel et est capable de donner des exercices à faire. Pour vous rendre compte de ce que peuvent donner ces différentes expressions, je vous propose de regarder la vidéo suivante qui a été effectuée dans l'atelier de fabrication.

    Pourquoi un robot- professeur au Japon ?

    Ce n'est pas le premier robot que le Japon propose dans des fonctions occupées par les "humains" comme celui de la réceptionniste par exemple. Et si les robots ont une telle importance, c'est que le Japon a une population vieillissante. Les robots seraient donc une réponse pour éviter l'immigration ce qui pousse le gouvernement a investi plusieurs millions d'euros dans la robotique et souhaite pouvoir voir d'ici 2015 un robot par foyer japonais.

     

    Alors pour vous, la robotique est-elle une réponse ? L'expérience pourrait-elle être exportable en France ?