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    Une palme d'or française attendue depuis 21 ans !!

    Le cinéma français revient enfin sur les plus hautes marches de Cannes avec le film Entre les murs de Laurent Canet qui a reçu la palme d'or : 21 ans qu'on attendait ça ! Que du bonheur !

     Si ce film a été accepté dans les tous derniers pour faire parti de la compétition, la 61 édition du Festival de Cannes présidée par Sean Penn ne s'y est pas trompée ! Le dernier film français a être distingué avait été celui de Maurice Pialat intitulé Sous le soleil de Satan en 1987.

    Tout d'abord, petite présentation de ce film de 2h10 qui sera dans les salles dès le 15 octobre 2008. Réalisé par Laurent Canet, Entre les murs  est l'adaptation du livre du même nom écrit par François Bégaudeau qui par ailleurs est l'acteur principal de ce film. De quoi ça parle ? Du quotidien d'un professeur de français et d'une classe de 4ème, de la diversité de la France, de la langue français, de notre façon d'apprendre, de ce qu'est l'école dans la vie de tous les jours et non pas de comment elle pourrait être dans le meilleur des mondes !

    Pourquoi ce film français a été primé ? Sans doute pour sa fraîcheur, son réalisme alors que rappelons-le, ce n'est pas un documentaire mais bien une fiction. Pour des scènes filmées avec grand art et beaucoup de fluidité, pour l'enthousiasme de ses acteurs. En bref, un film qui nous ressemble.

    L'interview de François Bégaudeau réalisé par 20 minutes, nous fait découvrir les coulisses de ce film. Entre les murs n'est pas juste un titre mais bien une façon de concevoir le film. Ce titre définit le périmètre de travail dans lequel les acteurs et le réalisateur se sont livrés : une salle de classe dans un établissement du 20ème arrondissement de Paris. Un lieu dont le film ne sort pas mais où la salle de cours devient une véritable aire de jeu pour les élèves et le professeur, un lieu où une joute de langage est engagée. D'après François Bégaudeau, le nerf de la guerre a bien été l'oralité mais pas seulement celle du prof, celle aussi des élèves à qui on donne la parole sans condition. Cette oralité a été à la fois un "outil et le sujet du film".

    La fraîcheur du film vient également de la façon dont Laurent Cantet et François Bégaudeau ont travaillé et constitué leur classe. Au départ, 50 élèves étaient présents sur cet atelier cinéma et susceptibles de jouer dans ce film. A la fin du "casting", même si ça n'en est pas vraiment un, 25 élèves étaient toujours là : les 6 mois d'atelier qui ont permis de tisser des liens forts entre les acteurs ont sélectionné les plus persévérants, les plus enthousiastes. Il faut également rappeler que François Bégaudeau, qui joue le professeur de français l'a été "pour de vrai" et nous transmet ainsi une véritable expérience de son ancien quotidien d'enseignant : la touche de véracité en plus !

    Autre élément important qui donne toute la spontanéité à ce film, c'est la façon dont on été construites les scènes. Si chaque scène avait un but précis, aucun script n'a été appris par coeur par les élèves. Ce sont des scènes très balisées mais où l'impromptu était susceptible de s'inviter à chaque instant et qui met ce film à part.

    Voici, pour vous faire votre propre idée, sur ce qui nous attend le 15 octobre 2008 sur nos écrans, les premières images de ce film salué par les professionnels. Le sera t-il également par les spectateurs ? C'est à vous de juger

    Plus d'infos sur ce film

    Pour retrouver toutes les extraits disponibles sur ce film, cliquer ici

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    Réformes et éducation : à quand la réconciliation ?

    Le gouvernement Sarkozy est celui des réformes et l'éducation n'y échappe pas ! Après avoir réussi à conclure un accord avec les étudiants, c'est les enseignants qui viennent demander des comptes au ministre chargé de l'Education, Xavier Darcos, sur un programme jugé inadéquat et inquiétant pour l'avenir des élèves et des professeurs.

    Et si le ministre entend faire passer ses réformes sans céder, il invite néanmoins les syndicats par une lettre qui devrait leur parvenir dès aujourd'hui à faire le point sur leurs attentes et sur les réformes à venir. D'après ses déclarations lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous du 18 mai 2008, cette réunion portera sur "la réforme du lycée, la réforme du métier d'enseignant et l'amélioration des carrières".

    Cette invitation intervient juste après les manifestations des enseignants dont la dernière qui date de ce week-end a réunit plus de trente-cinq mille personnes à Paris au lieu des dix mille prévues initialement par les organisateurs. Si cette toute dernière manifestation a eu autant de succès, c'est suite à l'intervention du Président de la République qui a annoncé avant la fin de l'année un service minimum obligatoire dans les écoles et surtout l'obligation pour les professeurs grévisites de se déclarer 48 heures avant la manifestation ce qui a fait bondir bon nombre de personnes et relancée une forte mobilisation.

    Même si tout le monde espère que la réunion de travail prévue avec le Ministre de l'Education permettra cette fois d'entamer une vraie concertation sur ces réformes, le monde de l'éducation maintient néanmoins la pression sur le Ministre avec la programmation de nouvelles manifestations dès le week-end prochain. Face à un ministre qui se déclare prêt continuer son programme sans rien lâcher et sans craindre les répercussions sur les périodes d'examens de fin d'année, les manifestants sont bien décidés à faire entendre leurs voix et à montrer leur ténacité.

    Quels sont les points qui fâchent ? Si tout le monde s'accorde sur le fait que l'éducation nationale doit être repensée pour donner une vraie chance à tous les élèves, les acteurs du monde de l'éducation penseraient plutôt que les éléments suivants proposés ne vont que renforcer les problèmes actuellement rencontrés :

    - Les suppressions de poste qui augmentent d'année en année : pour la rentrée 2008 c'est 11 400 suppressions de poste qui sont annoncés et on parle déjà de 20 000 autres suppressions l'année suivante. Un chiffre qui choque car il met en cause une qualité d'enseignement au sein même de la relation prof-élève.

    - "Travailler plus pour gagner plus" toucherait aussi la profession avec la possibilité de faire des heures supplémentaires et du soutien scolaire. On peut se demander ce qu'il se passerait si les professeurs ne sont pas disposés à en faire. Le soutien aux élèves tomberait-il à l'eau ?

    - Face aux vives réactions suscitées par les deux premiers points qui viennent d'être évoqués, aucune indication réelle n'a encore été donné concernant les conditions de travail pour l'amélioration des carrières.

    - A ceci, il faut ajouter les déclarations du Président sur le service minimum et la déclaration des grévistes 48 heures avant la manifestation qui ont renforcé les revendications des manifestants.

    - La réforme sur les organismes de la recherche est également critiquée car leur dissolution entraîne une vente à la découpe.

    Si les manifestations dénoncent une politique qui pourrait faire de l'éducation nationale une éducation au rabais, on peut se demander par quoi passerait la nouvelle éducation des prochains élèves. Ce qui est sûr, c'est que les nouvelles technologies devraient permettre de proposer des outils aux enseignants pour suivre de façon plus personnalisée et intuitive leurs élèves mais elles devraient aussi révolutionner à terme la façon d'apprendre en misant notamment sur l'interactivité.

    Qui sait si dans quelques années, nous n'aimerions pas retourner sur les bancs de la (nouvelle) école ?

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    Quand le tableau interactif s'invite à l'école

    Au cours de ces dernières années, le tableau de la classe n'a cessé d'évoluer. Nous sommes passés du tableau noir et poussiéreux à un tableau blanc où de nombreux professeurs nous projetaient divers transparents.

    Aujourd'hui, le tableau blanc semble entrer dans une nouvelle ère avec ce qu'on appelle les TBI : Tableau Blanc Interactif. L'interactivité s'invite donc à l'école pour aider le professeur à présenter son cours. Et si les élèves semblent plutôt apprécier ce nouveau mode d'apprentissage et ils ne sont pas les seuls ! Le TBI permettrait d'apprendre mieux et plus vite grâce aux échanges qu'il génère entre professeur et élèves. Avantage non négligeable côté professeur, ce nouveau pas interactif leur permet de retrouver leur place devant les élèves à côté du tableau plutôt que derrière un ordinateur dos aux élèves ainsi que d'établir une relation plus dynamique avec ces derniers. Pour faire fonctionner cet outil, on utilise un stylet avec lequel on peut écrire directement sur le tableau interactif et on pilote les fonctions multimédias de la même façon que sur un ordinateur classique mais le tout toujours depuis le tableau.

    Notre façon d'apprendre évolue donc pour le plus grand bonheur de tous.

    Pour plus d'information sur ces tableaux blanc interactifs, vous pouvez consulter le dossier d'Educnet