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Pédagogie - Page 20

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    Quelle école avant le 17e siècle : la saga de l'école, épisode 1

    C'est bientôt la rentrée et les écoliers de tous âges vont donc retrouver le chemin de l'école, cartables, cahiers et crayons pour une nouvelle année de découverte. A l'occasion de la rentrée, je vous propose une petite saga sur l'histoire de l'école du 17ème siècle à nos jours. Un nouvel épisode sera à découvrir chaque semaine. Alors qu'en est t-il de l'école avant le 17e siècle ?

    tableau_noir.gifLe début du changement des mentalités

    Pendant longtemps, donner au peuple le savoir de la lecture et de l'écriture a été considéré comme dangereux. L'éducation est donc affaire de riches, affaire d'Etat. Le débat commence cependant à se faire plus ouvert et l'accès à la lecture commence ainsi à se justifier pour les plus pauvres par le biais de la religion. L'accès à l'école permet ainsi à tous de lire la Bible qui commence à être traduite du latin sous l'action du protestantisme. De même les multiples progrès dans les domaines de l'imprimerie permettent également de commencer à rendre accessible les livres, supports éducatifs. même si les esprits commencent à s'ouvrir sur ce sujet, on observe deus types d'écoles : l'école des pauvres où les enseignants sont le clergé et l'école des riches qui est école d'Etat.

    L'école des pauvres

    L'Eglise constitue l'école pour les pauvres. En effet, à partir de 1600, de plus en plus de congrégations comportent des enseignants qui partent faire cours dans les différentes paroisses. C'est également à ce moment, qu'on voit apparaître les premiers manuels. C'est à la fin du 17ème siècle, début 18ème qu'on voit apparaître les prémices de ce qu'est l'école d'aujourd'hui. Deux personnages majeures ont marqué l'histoire de la construction de l'éducation : Charles Démia (1637-1689) et Jean-Baptiste La Salle (1651-1719) qui vont donner à l'éducation une véritable organisation et proposer une première pédagogie. Parmi les principales actions de Charles Démia on peut notamment citer son effort pour construire un véritable réseau d'école avec dès 1671, la création du premier Bureau des Ecoles. Si l'Ecole apparaît alors comme un moyen d'évangelisation, elle est surtout un moyen d'assurer une éducation aux plus pauvres qui permettra par la suite de trouver des employés fiables. Eh oui ! On y pense déjà ! Et c'est de là que vient l'idée de l'école laïque qui s'affirmera en tant que tel dès le siècle suivant.

    GRAVURE_PONT_jpg.jpgL'école des riches 

    Le cardinal Richelieu souhaite de son côté que l'école ne soit pas du ressort du Clergé mais que le Roi en prenne la responsabilité. De cette conviction naîtra plus tard l'idée de l'Ecole Nationale. Cependant, Richelieu souhaite limiter l'accès à l'éducation aux plus riches et ne pas éduquer les masses. Il a peur de ce que la connaissance pourrait apporter au peuple et craint de voir les français ne plus vouloir être agriculteur.

    Etant donné que cette idée de n'éduquer les puissants ne semble plus possible face à un peuple qui a soif de connaissance, Richelieu décide alors de renforcer l'éducation des plus riches et donne à la Sorbonne de nouveaux bâtiments pour former grâceà un enseignement supérieur les futurs dirigeants. C'est également dans cette idée qu'on lui doit la création de l'Académie Française en 1635 et l'Imprimerie Nationale en 1640 qui servira à éditer les manuels.

    L'histoire de l'Education est donc bel et bien en route et continuera de s'affirmer au cours du 19ème siècle. La suite dans le prochain épisode la semaine prochaine.

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    Pour une plus grande utilisation des NTIC dans l'enseignement

    Renaissance Numérique est une association qui agit sur le thème de la fracture numérique. Crée en novembre 2005, elle réunit des experts engagés qui sont des dirigeants d'entreprises et des universitaires. L'objectif de l'association est double : il vise à la fois à réfléchir à ce qu'il est possible de faire pour réduire la fracture numérique et également à mettre en place des mesures concrètes pour voir se développer le numérique en France. Si Renaissance Numérique à une visée économique, elle revendique également une visée citoyenne en développant des actions qu'elle souhaite bénéfiques pour tous les français.

    renaissance numerique home.gif Des actions ciblées pour faire avancer le numérique en France

    L'association a notamment adresse une lettre au Président Nicolas Sarkozy au début de son mandat en pour lui proposer des axes très concrets permettant de réduire la fracture numérique qui est importante. En effet, la France n'est que le 19ème pays à être connecté derrière la Lettonie avec seulement 50 % de personnes à  bénéficier d'un accès à Internet. De même l'âge du parc informatique dans nos écoles est de 7 ans. C'est sur ces constats que Renaissance Numérique propose des mesures pour faire bouger les choses.

    Sa dernière action est notamment de proposer dans un premier rapport, une réflexion autour de 12 mesures pour permettre de réduire de façon concrète cette fracture numérique. Ce projet a été appelé 'L'initiative de la France Numérique.com" et s'inspire du dernier Grenelle de l'Environnement. Il s'agit de proposer à terme 12 mesures concrètes pour réduire la fracture numérique et qui seront remises au Premier Ministre ainsi qu'au Secrétaire d'État au développement économique Luc Besson avant le 31 juillet 2008. Et l'une de ses propositions concernent directement l'enseignement et les NTIC.

    Comment ont été préparée ces propositions et de quoi parlent-elles ?

    Les axes de réflexion ont été menées sur 6 sujets différents afin de couvrir l'ensemble du numérique. Chaque sujet a été étudié par un groupe de travail

    • "Équiper et former les foyers défavorisées (le reconditionnement d'ordinateurs)
    • Diffuser l'Internet très haut débit dans les zones rurales
    • Former et accompagner les seniors dans l'usage des NTIC
    • Mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire
    • Développer l'équipement et les usages dans les TPE / PME
    • Rendre le web accessible aux personnes handicapées".

    Et si l'alarme concernant l'importance de la fracture numérique a été lancée par Renaissance Numérique, c'est un appel à contribution générale qui a été fait pour la rédaction d'un rapport stratégique sur les actions à mener. En effet, les 6 groupes de travail ont mis en ligne le résultat d'un premier travail, encourageant les internautes à venir l'enrichir de leur propre réflexion. L'association compte beaucoup sur la participation des internautes et ainsi l'esprit de citoyenneté des français.

    Vous pouvez retrouver le détail du projet en cliquant ici.

     Fracture numérique et enseignement : quelles propositions ?

    renaissance numerique rapport.gifAujourd'hui, le marché des TICE proposant du contenu aux enseignants pour leurs cours, n'est encore que peu développé. C'est un domaine encore fragile qui a besoin d'aides financières pour encourager les entreprises à s'y investir totalement notamment en ce qui concerne la recherche.

    Pour "mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire", voici les deux mesures qui ont été proposées.

    • "Inciter les enseignants à mieux utiliser les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE) : former et évaluer."

    Aujourd'hui les professeurs utilisent les NTIC de façon courante mais peu ont intégré les TICE dans leurs cours alors qu'ils peuvent être un véritable soutien. Pour encourager leur utilisation, ce sont des formations qui vont être proposés aux enseignants ce qui permettrait de cette façon d'apporter également un bénéfice réel aux élèves. Cette formation se fait dans le cursus de l'IUFM où elle est actuellement proposée. Il s'agit ici, d'augmenter le temps imparti à cette formation afin d'être sûr que nos prochains enseignants maîtriseront totalement les TICE pour une utilisation au quotidien. Pour valider ces acquis, une évaluation pourrait être mis en place.

    Pour que cette formation TICE fasse par la suite partie intégrante du processus d'enseignement auprès des élèves, Renaissance Numérique recommande également de mettre en ligne un important contenu TICE. C'est également des portails dédiés aux partages des connaissances et expériences qui sont recommandés.

    • "Faire en sorte que des moyens financiers plus importants soient mis en oeuvre pour financer la recherche dans les Technologie et de la Communication pour l'Education (TICE) et sensibiliser les entreprises à l'existence de telles potentialités."

    Peu d'entreprises s'intéresse dans leurs recherches aux TICE. Pour y remédier une publication d'appel d'offres sur les TICE de la part du gouvernement parait indispensable pour "donner l'impulsion de départ". Il s'agit de sensibiliser fortement les entreprises pour ensuite encourager l'usage des TICE par des aides pour les enseignants, par exemple, qui peuvent être proposées pour ceux qui souhaitent intégrer ce type de ressources à leurs cours.

    Pour consulter ce premier rapport, cliquez ici

    Préparation d'un rapport final pour fin 2008

    Dans le but de finaliser le rapport, deux journées de tables rondes seront également organisées en novembre 2008 qui prendront en compte à la fois l'avis des professionnels du numérique mais également les conclusions des 6 groupes de travail et toutes les réflexions amenées par les internautes. Ces deux journées de table ronde visent à proposer à terme une synthèse de ce qu'il est possible de faire de suite pour réduire concrètement la fracture numérique.

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    Du numérique pour alléger les cartables

    C'est maintenant que pour beaucoup on prépare la rentrée de septembre 2008. D'où de nouvelles déclarations du gouvernement qui veut ainsi démontrer que le sujet de l'Éducation Nationale est toujours d'actualité et que la rentrée est synonyme de nouveaux projets à mettre en place. Si un des sujets abordés par le gouvernement a été le prix du cartable, la FCPE (Première Fédération des Parents d'Élevés) rappelle que cela ne suffit pas et qu'il faut également penser au poids de ce dernier que les enfants transportent tous les jours.

    cartable.gifQuel poids dans le cartable ?

    Avec les années, on a vu considérablement s'alourdir le poids du cartable. Fini l'époque où on pouvait partir avec 2 livres et 2 cahiers sous le bras à la façon de la petite maison de prairie. Au fur et à mesure que l'enseignement s'est développé, ce sont les outils qui se sont également diversifiés pour offrir plus de richesse aux élèves. Aujourd'hui, les élèves ont un livre voire deux par matière et le manuel est devenu un outil pédagogique efficace et privilégié par le professeur. Seulement voilà, il est recommandé pour éviter les problèmes de dos, qu'un élève ne porte que 10% de son poids, quota bien souvent dépassé... Mais quelles sont les solutions pour alléger ce problème ?

    Des solutions pour des cartables légers

    Depuis plusieurs années de nombreuses solutions. Une des premières recommandations qui a été faite est sûrement de proposer aux élèves à l'image des États-Unis, des casiers, leur permettant de ne prendre que ce dont ils ont réellement besoin et du coup pendant la journée de porter un poids minimum. Peu d'écoles ont choisi cette solution jusqu'à présent.

    Une autre solution a été de proposer que les manuels scolaires soit doublés au moment de l'achat : un des manuels resterait ainsi dans les locaux de l'école et n'est sorti qu'au moment de son utilisation en classe par le professeur. L'autre manuel resterait chez l'élève pour les révisions, les exercices,... Le problème soulevé par cette solution est le coût d'une telle pratique : l'investissement dans les ouvrages doubles pour un temps d'utilisation qui lui ne change pas ce qui n'est pas assez rentable du point de vue de l'Education Nationale alors que les demandes de fonds sont également soulevées pour d'autres outils d'enseignement en dehors des manuels scolaires. De plus, aujourd'hui une telle pratique ne serait pas en phase avec les préoccupations de développement durable.

    La dernière solution dont on entend parler en ce moment est celle du livre numérique. Il s'agit en quelque sorte de la modernisation de la proposition précédente : chaque élève possède son manuel papier mais ce dernier est accompagné du version numérique qu'il peut visionner sur son poste ou sur un poste de l'école. Le professeur quand a lui a également une version numérique qu'il peut projeter au moment du cours ce qui permet à l'élèvede laisser son manuel papier chez lui... et donc d'alléger considérablement son cartable.

    Qui propose des manuels numériques ?

    De nombreux éditeurs proposent aujourd'hui ce type de manuel qui devrait donc envahir peu à peu les cartables des élèves. On peut notamment citer les éditions Hachette Éducation qui proposent aujourd'hui ce type de manuel avec leur Editions Belin, Didier, Hachette, Hachette Éducation, Magnard, Hatier... Les matières concernées sont le français, les mathématiques, l'Histoire, la Géographie, les Sciences... Bref toutes les matières généralistes sont couvertes.

    Afin de créer une vitrine de cette offre, visible pour tous, un site à été crée : Le Kiosque Numérique des Savoirsqui est aujourd'hui le portail des savoirs numériques interactifs. Les professeurs peuvent ainsi commander directement en ligne.

    kne.gifLe site permet également de tester les différents contenus pour se faire sa propre idée. Si l'établissement est déjà client du Kiosque Numérique, il lui suffit de rentrer son identifiant. Dans le cas contraire, il faut remplir un formulaire en précisant de quel établissement l"on dépend et certifier sur l'honneur d'être bien professeur. Ceci n'étant pas mon cas, je n'ai pas pu consulter l'exemplaire numérique représentatif du catalogue.

    Une autre façon de se faire une petite idée sur ce qu'est un manuel numérique est le pdf proposé sur le site qui permet de se rendre compte du dispositif ainsi que des tarifs que cela implique. Afin de s'approcher au plus près des besoins des élèves et enseignants, le kiosque propose plusieurs formules : individuelle, classe ou établissement et une formule spécial téléchargement. Vous pouvez consulter ce pdf en cliquant ici.

     Que pensez-vous de cette solution ? Si des professeurs ont pu tester les versions numériques ou si ils travaillent déjà avec, c'est avec plaisir que je vous invite à laisser vos commentaires.