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    Et si la rentrée était écolo ?

    Le développement durable est une préoccupation qui touche de plus en plus de monde. Alors qu'au départ la notion d'écologie semblait être réservée à une classe sociale élevée notamment par rapport au coût que cela supposé, aujourd'hui tout le monde peut y participer et ça n'est pas forcément plus cher. C'est ce que découvre de nombreux élèves qui préparent leur rentrée.

    La rentrée, le moment des achats pour les écoliers

    La rentrée est un moment clé pour l'achat des fournitures scolaires et les grandes surfaces ont déjà remplacé les produits de l'été comme la crème solaire par des cahiers, stylos... tout ce qui faut à nos élèves pour être fin prêt lorsque la sonnerie de l'école retentira au mois de septembre. Aujourd'hui la différence viendra de la présence de plus en plus importante des produits écologiques dans les rayons : en acheter c'est un moyen de mesurer l'impact des fournitures scolaires sur notre environnement. Et cela ne coûte pas forcément plus cher !

    consoglobe.pngQuelles sont les règles à respecter pour être écolo ?

     Le portail écolo ConsoGlobe donne quelques règles à respecter pour avoir l'esprit écolo et surtout pour que cela se traduise dans les gestes :

    1. Eviter les tissus toxiques pour la nature, qui se décompose mal comme les matières synthétiques, plastiques qui sont souvent les plus utilisées dans les produits "mode" des marques. La préférence de la planète va vers les matières naturelles comme le chanvre, le coton,... A défaut d'être totalement dans le vent, les matières naturelles permettent d'avoir des produits originaux
    2. Il n'y a pas que la conception des produits qui peut être néfaste pour l'environnement. Il faut également prendre en compte leur transport. Et tout au long de l'année, c'est le moyen de transport utilisé par l'élève pour faire le trajet qui le menera à l'école qui fera aussi la différence. Pour être écolo, il faut plutôt privilégier le co-voiturage ou les transports en communs moins gourmand en énergie.
    3. Les produits achetés doivent au maximum alliés qualité et caractère recyclable, rechargeables. Et les produits ne manquent pas colles sans solvants, cahiers et classeurs en papier recyclés, stylos rechargeables ou crayons en bois sans teintures, vernis...
    4. Une indication pour savoir si un produit est écolo ou pas : c'est l'emballage. Lorsque les produits sont sous blister c'est souvent qu'ils ne respectent pas l'environnement qui de son côté préfère le moins d'emballage possible.
    5. Enfin pour être totalement écolo à chaque instant, un autre poste important est l'alimentation avec notamment le goûter où les mêmes conseils s'appliquent.

    Panarama de la rentrée écolo

    Aujourd'hui, la plupart des produits dont les écoliers ont besoin ont une version écolo. Qui sont-ils ? Le site ConsoGlobe permet une première réponse et nous fait découvrir des cartables et sacs en chanvre, cahiers en papier recyclé, trousse en cuir tanné naturellement, crayons en bois, crayons de couleur en écorce, les agrafeuses qui n'ont plus besoin d'agraphes...

    Vous pouvez retrouvez toute la boutique des fournitures écolo sur le site de Conso Globe, en cliquant ici.

    Voici également un reportage de TéléMatin sur France 2 qui présente tout ce qui se fait comme produits écolos.

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    Quelle école avant le 17e siècle : la saga de l'école, épisode 1

    C'est bientôt la rentrée et les écoliers de tous âges vont donc retrouver le chemin de l'école, cartables, cahiers et crayons pour une nouvelle année de découverte. A l'occasion de la rentrée, je vous propose une petite saga sur l'histoire de l'école du 17ème siècle à nos jours. Un nouvel épisode sera à découvrir chaque semaine. Alors qu'en est t-il de l'école avant le 17e siècle ?

    tableau_noir.gifLe début du changement des mentalités

    Pendant longtemps, donner au peuple le savoir de la lecture et de l'écriture a été considéré comme dangereux. L'éducation est donc affaire de riches, affaire d'Etat. Le débat commence cependant à se faire plus ouvert et l'accès à la lecture commence ainsi à se justifier pour les plus pauvres par le biais de la religion. L'accès à l'école permet ainsi à tous de lire la Bible qui commence à être traduite du latin sous l'action du protestantisme. De même les multiples progrès dans les domaines de l'imprimerie permettent également de commencer à rendre accessible les livres, supports éducatifs. même si les esprits commencent à s'ouvrir sur ce sujet, on observe deus types d'écoles : l'école des pauvres où les enseignants sont le clergé et l'école des riches qui est école d'Etat.

    L'école des pauvres

    L'Eglise constitue l'école pour les pauvres. En effet, à partir de 1600, de plus en plus de congrégations comportent des enseignants qui partent faire cours dans les différentes paroisses. C'est également à ce moment, qu'on voit apparaître les premiers manuels. C'est à la fin du 17ème siècle, début 18ème qu'on voit apparaître les prémices de ce qu'est l'école d'aujourd'hui. Deux personnages majeures ont marqué l'histoire de la construction de l'éducation : Charles Démia (1637-1689) et Jean-Baptiste La Salle (1651-1719) qui vont donner à l'éducation une véritable organisation et proposer une première pédagogie. Parmi les principales actions de Charles Démia on peut notamment citer son effort pour construire un véritable réseau d'école avec dès 1671, la création du premier Bureau des Ecoles. Si l'Ecole apparaît alors comme un moyen d'évangelisation, elle est surtout un moyen d'assurer une éducation aux plus pauvres qui permettra par la suite de trouver des employés fiables. Eh oui ! On y pense déjà ! Et c'est de là que vient l'idée de l'école laïque qui s'affirmera en tant que tel dès le siècle suivant.

    GRAVURE_PONT_jpg.jpgL'école des riches 

    Le cardinal Richelieu souhaite de son côté que l'école ne soit pas du ressort du Clergé mais que le Roi en prenne la responsabilité. De cette conviction naîtra plus tard l'idée de l'Ecole Nationale. Cependant, Richelieu souhaite limiter l'accès à l'éducation aux plus riches et ne pas éduquer les masses. Il a peur de ce que la connaissance pourrait apporter au peuple et craint de voir les français ne plus vouloir être agriculteur.

    Etant donné que cette idée de n'éduquer les puissants ne semble plus possible face à un peuple qui a soif de connaissance, Richelieu décide alors de renforcer l'éducation des plus riches et donne à la Sorbonne de nouveaux bâtiments pour former grâceà un enseignement supérieur les futurs dirigeants. C'est également dans cette idée qu'on lui doit la création de l'Académie Française en 1635 et l'Imprimerie Nationale en 1640 qui servira à éditer les manuels.

    L'histoire de l'Education est donc bel et bien en route et continuera de s'affirmer au cours du 19ème siècle. La suite dans le prochain épisode la semaine prochaine.

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    Pour une plus grande utilisation des NTIC dans l'enseignement

    Renaissance Numérique est une association qui agit sur le thème de la fracture numérique. Crée en novembre 2005, elle réunit des experts engagés qui sont des dirigeants d'entreprises et des universitaires. L'objectif de l'association est double : il vise à la fois à réfléchir à ce qu'il est possible de faire pour réduire la fracture numérique et également à mettre en place des mesures concrètes pour voir se développer le numérique en France. Si Renaissance Numérique à une visée économique, elle revendique également une visée citoyenne en développant des actions qu'elle souhaite bénéfiques pour tous les français.

    renaissance numerique home.gif Des actions ciblées pour faire avancer le numérique en France

    L'association a notamment adresse une lettre au Président Nicolas Sarkozy au début de son mandat en pour lui proposer des axes très concrets permettant de réduire la fracture numérique qui est importante. En effet, la France n'est que le 19ème pays à être connecté derrière la Lettonie avec seulement 50 % de personnes à  bénéficier d'un accès à Internet. De même l'âge du parc informatique dans nos écoles est de 7 ans. C'est sur ces constats que Renaissance Numérique propose des mesures pour faire bouger les choses.

    Sa dernière action est notamment de proposer dans un premier rapport, une réflexion autour de 12 mesures pour permettre de réduire de façon concrète cette fracture numérique. Ce projet a été appelé 'L'initiative de la France Numérique.com" et s'inspire du dernier Grenelle de l'Environnement. Il s'agit de proposer à terme 12 mesures concrètes pour réduire la fracture numérique et qui seront remises au Premier Ministre ainsi qu'au Secrétaire d'État au développement économique Luc Besson avant le 31 juillet 2008. Et l'une de ses propositions concernent directement l'enseignement et les NTIC.

    Comment ont été préparée ces propositions et de quoi parlent-elles ?

    Les axes de réflexion ont été menées sur 6 sujets différents afin de couvrir l'ensemble du numérique. Chaque sujet a été étudié par un groupe de travail

    • "Équiper et former les foyers défavorisées (le reconditionnement d'ordinateurs)
    • Diffuser l'Internet très haut débit dans les zones rurales
    • Former et accompagner les seniors dans l'usage des NTIC
    • Mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire
    • Développer l'équipement et les usages dans les TPE / PME
    • Rendre le web accessible aux personnes handicapées".

    Et si l'alarme concernant l'importance de la fracture numérique a été lancée par Renaissance Numérique, c'est un appel à contribution générale qui a été fait pour la rédaction d'un rapport stratégique sur les actions à mener. En effet, les 6 groupes de travail ont mis en ligne le résultat d'un premier travail, encourageant les internautes à venir l'enrichir de leur propre réflexion. L'association compte beaucoup sur la participation des internautes et ainsi l'esprit de citoyenneté des français.

    Vous pouvez retrouver le détail du projet en cliquant ici.

     Fracture numérique et enseignement : quelles propositions ?

    renaissance numerique rapport.gifAujourd'hui, le marché des TICE proposant du contenu aux enseignants pour leurs cours, n'est encore que peu développé. C'est un domaine encore fragile qui a besoin d'aides financières pour encourager les entreprises à s'y investir totalement notamment en ce qui concerne la recherche.

    Pour "mieux intégrer la formation aux NTIC dans l'enseignement scolaire", voici les deux mesures qui ont été proposées.

    • "Inciter les enseignants à mieux utiliser les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education (TICE) : former et évaluer."

    Aujourd'hui les professeurs utilisent les NTIC de façon courante mais peu ont intégré les TICE dans leurs cours alors qu'ils peuvent être un véritable soutien. Pour encourager leur utilisation, ce sont des formations qui vont être proposés aux enseignants ce qui permettrait de cette façon d'apporter également un bénéfice réel aux élèves. Cette formation se fait dans le cursus de l'IUFM où elle est actuellement proposée. Il s'agit ici, d'augmenter le temps imparti à cette formation afin d'être sûr que nos prochains enseignants maîtriseront totalement les TICE pour une utilisation au quotidien. Pour valider ces acquis, une évaluation pourrait être mis en place.

    Pour que cette formation TICE fasse par la suite partie intégrante du processus d'enseignement auprès des élèves, Renaissance Numérique recommande également de mettre en ligne un important contenu TICE. C'est également des portails dédiés aux partages des connaissances et expériences qui sont recommandés.

    • "Faire en sorte que des moyens financiers plus importants soient mis en oeuvre pour financer la recherche dans les Technologie et de la Communication pour l'Education (TICE) et sensibiliser les entreprises à l'existence de telles potentialités."

    Peu d'entreprises s'intéresse dans leurs recherches aux TICE. Pour y remédier une publication d'appel d'offres sur les TICE de la part du gouvernement parait indispensable pour "donner l'impulsion de départ". Il s'agit de sensibiliser fortement les entreprises pour ensuite encourager l'usage des TICE par des aides pour les enseignants, par exemple, qui peuvent être proposées pour ceux qui souhaitent intégrer ce type de ressources à leurs cours.

    Pour consulter ce premier rapport, cliquez ici

    Préparation d'un rapport final pour fin 2008

    Dans le but de finaliser le rapport, deux journées de tables rondes seront également organisées en novembre 2008 qui prendront en compte à la fois l'avis des professionnels du numérique mais également les conclusions des 6 groupes de travail et toutes les réflexions amenées par les internautes. Ces deux journées de table ronde visent à proposer à terme une synthèse de ce qu'il est possible de faire de suite pour réduire concrètement la fracture numérique.