Le Gai Savoir Interactif

Perdre un être cher lors de son décès est un épisode douloureux, une étape par laquelle nous passons presque tous un jour. puisque l’oubli n’est pas une option, un moyen d’atténuer la douleur est d’entretenir une certaine présence du défunt, une présence idéalisée, bienveillante, à laquelle on puisse recourir au besoin dans qu’elle n’envahisse le quotidien.

Les lieux d’inhumation remplissent ce rôle, cimetières de tout type où l’on va se recueillir ponctuellement, penser au défunt, dialoguer avec lui dans la certitude que toute souffrance a dorénavant et pour le reste des temps cessé pour lui. La décoration de l’emplacement est certainement affaire de goût, mais pour peu que l’on en ait les moyens, une solide plaque de marbre ou de verre qui figure la personne (ou l’animal) décédé aide à se la représenter, et l’on aura intérêt à la représenter sous son meilleur jour afin d’embellir les souvenirs évoqués.

Si les techniques modernes de gravage au laser permettent d’avoir un résultat à moindre coût, on pourra préférer une taille à la main effectuée par un artisan. L’avantage en sera d’abord une meilleure personnalisation, l’artisan faisant jouer son expérience de cet accompagnement si particulier, il saura embellir les visages et magnifier les décors, ensuite, un gravage manuel, plus profond permet une plus grande durabilité du gravage, soumis aux intempéries, aux pluies acides etc.

C’est à plus d’un titre que j’ai accepté la demande de Jocelyn Renaud d’évoquer son travail dans cet article. Graveur depuis plus de 25, il se fait fort de savoir vous écouter et de réaliser une plaque mémorielle à partir des éléments que ses clients lui fournissent.

Une véritable gravure se doit d’être inaltérable, et Jocelyn Renaud en propose une qui est plus creusée que :

• le marquage au laser,
• la lithogravure à la pointe diamant
• les impressions numériques.
  
  

Sur son site internet, il répertorie différents procédés et matières qu’il compare à la véritable gravure, qui, marquant la pierre ou le verre en creux, reste la seule à pouvoir durer dans le temps, sans risque que, par exemple, la peinture s’écaille ou se dissolve. Il met également en garde contre les appellation qui peuvent induire en erreur (le Verre Acrylique s’apparente plus à du plastique qu’à du verre!)

Les arguments sont sans appel: Comparatif de procédés de marquage de plaques commémoratives

L’artisanat est permet de lutter contre l’uniformisation culturelle, le travail manuel contre l’uniformisation promise par le monde des machines. Jocelyn Renaud porte aime son métier, et ça se voit.

Cliquez sur le lien pour en savoir plus sur son travail de ce Spécialiste du portrait funéraire.

Pour en savoir plus sur les métiers d’art en général, consultez le site de l’Institut National des Métiers d’Art : INMA